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L'histoire de Zayne est libre. Faites comme bon vous semble, mais n'oubliez pas qu'il est riche, très riche, et qu'il n'a jamais réussi à avoir de vraies relations sérieuses. Pour le caractère, je voudrai qu'il soit joueur, manipulateur, mais qu'il ait un petit coeur sous sa carapace. Après, c'est à vous d'enrichir sa personnalité (:

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« Bonjour. Hum, je m’appelle Iseult et… » « J’ai cru comprendre que tu te nommais Pumkine. » « Je déteste ce prénom. » « Raison de plus pour que je t’appel ainsi. Devenir une Sugar Baby n’est pas une partie de plaisir. » « Et j’ai bien l’impression que ça va être le véritable calvaire avec vous. » « C’est exact. Tu devras être disponible à chaque fois que j’ai besoin de toi. Pour chaque soirée, chaque conférence importante – bien que gonflante – et dès que je le voudrai. Des limites de ton côté ? » « Je ne couche pas. » « Zut, moi qui espérais que tu oublierais ça. Bref, j’ai besoin de toi maintenant. Enfile moi cette robe et rejoins moi en bas. » « C’est que… j’avais l’intention de diner avec mon petit ami ce soir. » « Et bien il devra se passer de toi. Invente une excuse, une amie qui vient de perdre son chat ou je ne sais quoi. » « Mais… comment pouvez-vous être sûr que la robe m’ira ? » « Ca, c’est un des petits secrets de Zayne. »
Je ne saurai dire ce qui l’a poussé à moi. Je ne suis qu’une fille banale, et qui a besoin d’argent pour faire croire à son petit-ami qu’elle est riche. Je le déteste pour se jouer de moi ainsi, mais d’un autre côté j’ai besoin de lui. Et inversement. Cela fait plusieurs mois que ça dur, pour le meilleur et pour le pire. Mais j’ai l’impression que je peux avoir confiance en lui, et que sous ses airs de fils à papa bourré de fric, il a un bon fond. Du moins, il me semble. Car c’est plutôt le côté énervant et joueur qu’il affiche avec moi. Il met même parfois notre pacte de ne dire à personne qui je suis réellement en danger. Un jeu dont il ne mesure pas les conséquences, et dont il s’amuse. Un peu trop à mon goût.
« Zayne ! Tu es fou ou quoi ? » « Quoi encore, Pumkine ? » « Qu’est-ce qui t’a prit de parler de mon lien avec les Sugar Babies ?! » « Alors déjà, je n’ai aucunement parlé de toi. Ensuite ce n’est pas moi qui a lancé la conversation. » « Tu n’avais pas à continuer ! » « Pumkine. Tu ne risque rien. Ton petit Adonis ne saura rien. » « Ouais… enfin fais attention la prochaine fois. » « Tu sais très bien que je suis prudent, même si pour moi ce n’est pas d’une grande importance. Après tout, s’il sait que tu es des petits gens de Los Angeles et qu’il te jette, c’est qu’il ne te méritait pas. Pas comme d’autre. » « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » « Rien. Bon, voilà les 500$ que je te dois, et je ne te revois pas avant deux jours. Il y a un bal, et j’aimerai que tu viennes avec moi. » « Très bien. Alors, à dans deux jours. » « A dans deux jours. »
Pourquoi ressentais-je ce manque quand je passai le pas de la porte ? Je sentais toujours son regard planté dans mon dos alors que je descendais les escaliers de sa majestueuse résidence. Et cela m’apporta une chaleur que je ne connaissais pas. Le cœur battant, je me retournai pour croisé furtivement ses yeux en train de me fixer, avant de se détourner et de s’avancer dans son salon. Je soupirai. Pourquoi suis-je obligée de tout compliquer ? J’aime Adonis, mais je ne pouvais nier plus longtemps que j’étais attirée par Zayne, aussi chieur et saoulant qu’il pouvait l’être. Je me mordis la lèvre inférieur, avant de me détourner à mon tour et de presque courir dans sa rue pour essayer d’échapper à son emprise. En vain. Deux jours plus tard, je me tenais devant sa porte quand il l’ouvrit, un sourire malicieux aux lèvres. Il devait savoir qu’il avait un total contrôle sur moi, qu’il pouvait faire ce qu’il voulait de moi, mis à part ce que j’avais mis au point le soir de notre rencontre. « Bonsoir ma belle. Alors, prête à m’accompagner une nouvelle fois ? » « Si tu veux toujours de moi, je suis partante. » « Bien sûr que je veux de toi. »
Ressentait-il le même phénomène que moi ? Je n’en étais pas certaine. Mais une mince partie de moi, qui grandissait au fil des jours, l’espérait à corps et à cris. Etait-ce une bonne ou mauvaise chose ? Pour la première fois de ma vie, je m'en fichais royalement.
« Entre Zayne. » Je vis la porte derrière moi s’ouvrir grâce au miroir qui me faisait face. La silhouette du jeune homme se détacha de l’encadrement de la porte, puis il s’arrêta net en me voyant. Il écarquilla les yeux, et intriguée je me retournai. « Que ce passe-t-il ? » Il ne répondit pas. Il me dévisagea, avant de me regarder de haut en bas, sans un mot. Je décidai donc de changer de sujet puisque manifestement, monsieur ne voulait pas me dire ce qu’il avait. « Comment tu fais pour savoir mes mensurations ? Elle me va comme toutes les autres. » « Oh non. » J’haussai un sourcil. Elle m’allait parfaitement, du moins au niveau proportions. Comme toutes celles qu’il m’avait proposées. « Les autres n’étaient que des haillons en comparaison. Elles te rendaient belle, mais pas autant que celle-ci. » Je déglutis bruyamment, sentant le rouge prendre possession de mes joues. Il planta son regard dans le mien. Il était tout à fait sérieux. « Mais, il manque quelque chose. » Il me quitta des yeux ce qui me permit de respirer un bon coup. Puis il attrapa une boite posée sur la commode à côté de lui – boite que je n’avais pas osé ouvrir – et me regarda à nouveau. « Tourne-toi s’il te plait. » Je ne fis rien les premières secondes, avant de lui obéir. Je le vis s’approcher de moi, j’entendis un cliquetis et le bruit sourd de la boite qu’il ouvrait. Puis, il regarda mon visage grâce au miroir, pour ensuite passer un somptueux collier autour de mon cou. J’en eu le souffle coupé. Je n’arrivais pas à y croire de porter d’aussi belles choses, même si j’en avais auparavant porté, mais là il avait mis le paquet. Il posa ses mains sur chacune de mes épaules, alors que je portais la mienne sur le collier. « Zayne… je. Je ne peux pas. Il est trop… » « Chut. Garde le Iseult. Il te fait ressembler à la belle Cendrillon, plus belle encore. » Je fixai son regard dans le miroir, le cœur battant la chamade comme jamais. « Comment m’as-tu appelé ? » fut la seule question que je pus sortir. L’entendre m’appeler Iseult pour la première fois me faisait chaud au cœur. C’est alors qu’il referma son visage, enleva ses mains de mes épaules. « Pumkine. Aller, dépêchons-nous si nous ne voulons pas être en retard. » Je fus surprise de la tournure des évènements, mais au final, c’était comme ça avec lui. La chanson « Hot’n’cold » lui irait comme un gant. D’abord noir, il passe au blanc sans prévenir, pour revenir au noir. Je finis donc par acquiescer, et le regarda tourner les talons et quitter la pièce. Je restai là quelques instants, avant de prendre deux poignées de ma robe, me retourner et le suivre, comme d’habitude.