holden knox o'connell

trickery violet a écrit:

♣ âge : Dix-huit violons pendant plusieurs mois encore.
♦ où as-tu connu le forum: Bazzart.
♠ comment le trouves-tu: Fantastique! Hors du commun. Orginal. (et plein de super adjectifs (a))
♥ avatar: Luke Grimes.
♣ un dernier mot ? Ahem. J'espère être à la hauteur de ce personnage. J'ai toujours peur de prendre des scénarii et de pas correspondre à ce qu'on attend de moi. La rédaction de cette fiche va être teintée d'angoise, je le sens! xD

Ma vie se résume à un énorme mensonge. Une plaisanterie qui devint cauchemar et un sourire qui devint venimeux. C’est comme quand on croit voir un arc-en-ciel après la pluie. Cette sensation de beauté qui apparait mais qui ne dure pas. Rêver un court instant de voir des tas de petits poneys roses – tous prénommés Tonnerre – y courir dans l’unique but de rendre votre journée plus belle. Plus colorée. Une illusion absurde, grotesque. Ephémère. Et moi, je suis comme cette vision d’optique qui n’existe que dans votre tête. Je suis éphémère. Je m’installe tel un roi sur un trône qu’il ne mérite pas. Ensuite, je disparais peu à peu. Je suis une plaie. Un con de la pire espèce. La tumeur maligne qui s’étend chaque jour un peu plus sur chaque parcelle de votre corps, elle s’enfonce dans les ténèbres de votre âme. Le pire, c’est que je me suis contaminé. Pourtant, je n’ai rien d’un malade. Je suis juste ailleurs. Je crois je que je peux vivre au gré des conneries illimitées. M’acheter ce que je veux et l’éclater sur le sol dans la seconde qui suit. Simplement parce que je fais ce que je veux et que j’ai ce que je veux. Je crois que l’argent ne fait pas le bonheur, mais je crois qu’il contribue vachement au mien. Enfin, il faudrait pour cela que je me considère comme heureux. Mais vous voyez, j’y crois pas trop. En fait, ma vie se résume aux doutes, aux envies, aux lubies et à cette sempiternelle existence perfide qui ne prend jamais fin. Je déteste la vie, je déteste la mort, je déteste tout ce qui peut me rendre humain. Et je débecte toutes les saloperies que la vie essaye de me servir. Je dégueule sur la facilité qu’on a dire non et sur cette envie que j’ai de ne jamais l’entendre. Ne vous en faites pas pour moi, j’ai tout ce qu’il me faut. D’ailleurs, super, papa m’a acheté une toute nouvelle Porsche. Elle gère. Elle vaut cher. Ce qu’il ne sait pas, c’est que je vais la bousiller dans la semaine. Pourquoi ? Il n’y a pas de raison. La seule réponse que j’ai c’est ma propre envie. Celle qui guide ma carcasse trop abimée par le temps. J’ai vingt-deux ans, j’en fais vingt-six. Je suis désabusé, désillusionné, déclassé, désœuvré et le pire de tous… déprimé. Je pense que je crois plus en rien et que c’est bien triste pour moi. Mais par-dessus tout, je suis certain d’une seule et unique chose : on est tous des putains de cons, des petites salopes et des ahuris qui ne comprenons rien sur rien. Forcément, cette chienne de vie ne répond pas à tout. Elle est snobe, cette garce. Dans une autre vie, dans d’autres circonstances, je crois que je l’aurais aimée. Mais voilà, j’ai vingt-deux ans – une allure d’un presque trentenaire en costume Hugo Boss - et j’rêve de me foutre en l’air. Non. Je me fous en l’air. J’attends sans doute qu’on vienne me sortir de cet enfer dans lequel je m’engouffre avec euphorie. Le truc, c’est qu’il y aura jamais quelqu’un d’assez censé pour se pointer et me dire : Vas-y ; Holden, vis la ta putain de vie ! Ouais. Moi, Holden Knox O’Connell, vingt-deux ans, fils de… Je suis un foutu con et j’adore ça.

il parait que j’ai tout : je suis beau, jeune, riche.

J'aime avoir le premier mot • Je suis paresseux • Je suis désinvolte • Je suis négligeant • J'aime être aimé • Je dépense trop • J'aime manger • J'aime boire • J'aime faire l'amour • Je dors trop peu • J’écoute trop les autres • Je ne sais pas ce que je veux • Je me trouve canon • Je suis joueur • J'aime trop les uns • Je n'aime pas assez les autres • Je suis têtu, buté, et fier à mes heures • J'aime avoir raison • J'aime séduire • Je suis trop sensible • Je suis trop mince • Je suis trop transparent • Je suis trop con • Je cherche trop • Je suis un adolescent attardé • Je lis trop • Je ne suis pas assez cultivé selon moi • Je m’exprime de manière plus ou moins correcte • Je déteste le chocolat • J'ai peur des gros chiens • Je n'ai pas assez confiance en moi • Je déteste faire le ménage • Je transpire trop • Je déteste danser • Je parle trop • Je fais confiance trop facilement • Je m'attache trop vite aux autres • Je crois tomber amoureux toutes les dix minutes • Je suis incapable de rester seul • Je n'aime pas les insectes • Je ne suis pas assez timide • Je ne supporte pas de laisser les autres indifférents • J’aime conduire trop vite • Je déteste les vacances et leurs amas de touristes • Je suis trop pessimiste • Je suis facilement irritable • Je suis trop pointilleux • Je suis trop perfectionniste parfois • Je pense trop • J’angoisse pour un rien • Je déprime pour tout • Je suis parfois colérique • Je suis trop direct • Je suis égoïste quand j’en ai envie • Je suis trop naïf • Je suis trop méfiant, également • Je suis trop terre-à-terre • Je suis trop rêveur • J’ai peur des autres • Je me sens parfois si faible • Je crois trop • Je suis trop sociable • Je suis trop misanthrope • J’aime les papillons • Je donne trop • Je suis trop sûr de moi parfois • Je suis tout sauf modeste • Je suis rancunier • Je suis pas assez intelligent • Je suis malin, cependant • Je suis trop honnête • Je suis pas assez sincère • Je suis drôle sans le vouloir • J’aime pas les blagues • Je déteste rire • Je déteste susciter la curiosité • Je suis naturel • Je suis trop jaloux • Je sais pas comment me montrer possessif • Je suis optimiste, mais rarement • Je suis pas assez fort moralement • Je peux soulever le frigidaire de la cuisine • Je suis observateur • Je fais pas assez attention aux détails • Je suis perspicace • Je me rends compte rarement de la logique des choses • J’ai des facilités pour synthétisé mes pensées • Je suis psychologue quand je le veux bien • Je comprends trop la nature humaine • Je suis parfois ébahi devant le comportement des autres • Je suis une énigme pour moi-même • Je connais trop mes réactions • J’pense ce que je dis et dis ce que je pense • Je pense être indépendant • Je m’accroche vite à la facilité • Je suis autodidacte • J’aime qu’on me montre la voie à suivre • Je suis subtile • Je manque de tact • Je boude rarement • J’apprends vite • Je suis mature • J’ai le syndrome de Peter Pan • J’ai le complexe d’Œdipe • Je déteste ma mère et ces petits manies • Je suis pas du tout gourmand • Je suis altruiste • Je hais perde mon temps • Je suis influençable • Je suis maître de mon destin et capitaine de mon âme • Je suis lunatique • J’agis toujours de la même façon • Je suis impatient • Je déteste l’hypocrisie • Je tais parfois mes pensées • Je suis ouvert à tout • Je ferme les yeux sur ce qui me déplaît • Je suis idéaliste • Je suis désenchanté, désillusionné, désappointé à mes heures • J’aime les romances • Je déteste la télé • Je suis un accro au café • Je suis allergique à l’alcool • Je suis contradictoire • Je sais ce que je dis • J'aime avoir le dernier mot.

Nous vivons tous sur cette foutue planète que l’on nomme Terre. Ce terrain de jeu immense où seul votre indifférence s’avère être votre meilleure amie. On sourit de toutes ses dents lorsque l’on parcourt ces innombrables territoires aux histoires fantasques. Tout est beau, tout est merveilleux… Mais, laissez-moi rire. Si je me marre avec tant d’arrogance, si je vous ris au nez sans en éprouver la moindre gêne, c’est parce que ce monde est coupé en deux. D’un côté il y a vous et de l’autre… Moi. Je vous l’accorde, c’est absurde, ridicule et grotesque. On sépare les gens pour les classer dans des catégories auxquelles ils ne veulent pas appartenir. Entre les gosses de riche et les insolents déchets de l’humanité, j’ai fait mon choix. Pas que j’ai eu à le faire, on m’a volontairement poussé dans la première classe. J’ai toujours pris l’avion en première classe, j’ai toujours été le premier à monter dans une superbe limousine qui ferait rêver le plus féru de liberté. En gros, je suis un petit con qui n’a jamais connu que le luxe et je crois que je me suis vachement bien habitué à ça. En fait, plus j’y pense et plus je me dis que ma vie n’est qu’un énorme livre que j’aurais haït de ton mon être s’il on m’avait forcé à l’ouvrir. J’ai bien trop peur d’y découvrir les mots que l’ont poserait sur moi. Cette étiquette que je serai forcée de porter le reste de ma vie… Ah, la vie ! C’est un enchainement de choses. Ces petits trucs qui font rire et pleurer. Des petits moments volés à droite et à gauche. Des perles d’instant envoûtant et déroutant. Un rien, un tout. Un sourire, une caresse. Un baiser, une gifle. La vie c’est comme manger du chocolat à s’en faire mal au ventre. Au début, c’est juste un petit creux qu’on comble comme on peut. Avec la première chose sous la main. Une fois la faim passée, la gourmandise reste et on refuse de s’arrêter après cette tablette aguicheuse. On se remplit la panse de ce petit plaisir, de ce péché mignon qu’on nous offre sur un plateau d’argent. On comble notre vie d’un tas de carrés de chocolat. On adore ça. La rendre ça plus attrayante, la rendre plus goûteuse. Mon chocolat… C’est le fric !

la vie est une saloperie,
et chaque seconde de lucitié est un supplice.

L’enfer est une adolescente imparfaite. Une adolescente au sourire carnassier, aux dents blanche qui ne demande qu’à croquer et au sourire impalpable d’une douce candeur. L’enfer est une adolescente d’une beauté grotesque et brute, de cette beauté que seuls les aveugles peuvent apprécier. Cette beauté fatale qui court, coule et s’insinue dans chacune des veines de votre corps. L’enfer est un éclat exécrable et pourtant si adorable. Courbes avantageuses, cheveux d’ange, regard de braise. Tout dans cet aura maléfique ne demande qu’à empoisonner, emprisonner et dévorer. Et moi, foutu con aux ailes déjà trop brisées, j’ai sauté dans ce gouffre démesuré de splendeur écœurante. Je me suis noyé dans cet océan bleuté que seul deux prunelles délavées pouvaient exhiber. J’ai sombré dans cet abîme infâme d’obscures et horribles pensées. Et j’ai commencé à songer. À ce petit bout d’enfer qui ne cessait de m’interpeller, à ce petit bout de paradis qui voulait me garder avec lui. Mais j’étais incapable de faire le bon choix. Je n’étais qu’un ange déchu voguant entre lumière et obscurité. Cherchant en vain ce que j’avais déjà gagné et ce qui m’avait été volé. Mon petit monde avait disparu. Tout était soudain devenu transparent avant de virer au gris et finir au noir. Je ne me pensais pas si faible. Je ne me sentais pas si frêle. Mais fasse au démon oscillant entre la déesse et la diablesse, j’avais perdu toute mon hardiesse. Lentement envolé comme une colombe emportée. Emporté par ce tourbillon infini qui n’était que la vie. Je m’étais cru invincible, je m’étais cru immortel. Mais ni ange, ni démon n’aurait peu me tenir en vie. Je n’étais qu’une ombre, un ectoplasme encombrant. Ce spectre prétentieux qui criait être dieu. Et lentement, ma vie s’est ternie. J’avais joué avec le feu, frôlé le soleil, perdu mes ailes.
Le paradis n’a rien d’acquis. Il n’est que blondeur ou torpeur. Endoloris et blessé par les fantômes du passé. Ce tout petit bout de bonheur n’a rien d’une erreur. Elle est arrivée comme une âme désenchantée, la petite perle de volupté. Et puis, elle m’a avalé. Comme une pilule au goût trop amer pour en supporter sa lourdeur sur une langue déjà tant usée. Elle a avalé ma vie, avalé mes envies. Luttant face au vent, je n’étais plus qu’un enfant. Longtemps, j’avais rêvé devenir grand et finalement… Je persistais adolescent. La vie ne m’avait rien appris. Absolument rien. Si ce n’est ; avance et ferme-là. Quoi que l’on fasse, tout n’est que futilité. Et mon bout de paradis… Il me disait sans cesse de la boucler, comme si je n’avais rien à dire. Comme si je ne valais rien. Peut-être qu’au fond, c’est ça. Je ne valais rien pour cette beauté envoutante. Ce n’était qu’une enfant oubliée. Et sa manière de me raconter la vie… Fermez les yeux et écouter ses secrets. Les voir se faufiler sous mes paupières humides… Tapie dans un coin, l’enfant pleure. Elle pleure tellement que les larmes obstruent sa vue. Tout autour d’elle le silence règne et pourtant, son cœur hurle. Il demande libération. Il demande une fin qui ne viendra sans doute jamais. Est-ce aussi terrible de devoir endurer une douleur construite par un rêve impromptu ? Recroquevillée sur son lit, les joues souillées, l’enfant croit que tout est fini. Que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue et que le monde est douleur. Quel élégant et doux mot pourra qualifier ce conte inachevé ? Et si ce mot parvenait un jour à trouver le chemin étroit des méandres de l’esprit de l’enfant blessée, alors peut-être que la vie pourrait reprendre son cours. Peut-être que la douleur infinie sur son dos enfantin ne serait plus et peut-être qu’un sourire serait permis. Tout dans cet univers blessant était semblable à une lame tranchante qui nous scie doucement les pieds. La souffrance est au début si douce. Quelques gouttelettes de sang, un rien de larme et une cicatrice infime. Puis doucement, le venin pénètre les veines et tout l’être bouillonne de ce poison incolore mais non indolore. C’était la triste existence de cette petite brune. Elle ne pensait pas que le bonheur existait, ou, que si c’était le cas… Il se trouvait derrière cette porte que bien des gens avaient franchie et son plus grand désir était alors de suivre les traces de ces résistants. C’était un étrange sentiment. Tout était contradictoire dans l’esprit de la fillette. Sa mère était une garce, une petite lâche l’ayant abandonné comme on jette un vieux chien dans un bois lorsque l’on n’en veut plus. Et pourtant, elle avait eu la présence d’esprit de partir tant qu’il était encore temps. Avant que le bon ne devienne la brute. Avant que la douleur ne soit synonyme de routine. La douce mère éplorée devait partir certes, mais non en abandonnant sa petite princesse derrière elle. Et quand princesse devint prince, il n’y a plus de quoi se poser des questions. On avance. Toujours droit devant soi. Aucun regard en arrière. N’a d’importance que l’attitude que l’on adopte. A la fois dédaigneuse et attentive. Mêlant douceur et rudesse. Oscillant entre harpie et félin. Être prince, ce n’est pas quelque chose qui s’apprend. C’est le temps qui consolide cette carapace de songes et de mensonges. Et soudain, l’enfant refait surface et noie le petit prince de ses larmes ensanglantées. La respiration qui s’accélère, cette sensation de tomber dans le trou béant de son existence. Et on immerge du cauchemar.
Le purgatoire est ce mélange entre deux mondes. J’avais croisée la diablesse enivrante et déstabilisante. J’avais abordé l’ange qui se prenait pour un prince. La diablesse, c’était ma petite sœur. Son venin était si précieux qu’elle ne le gaspillait pas sans raison. En fait, elle l’avait gardé pour mon ange que j’avais tant aimé. Elle l’avait fait fuir et je me retrouvais désormais perdu entre mon envie d’avancer et celle de ne jamais refaire surface. La seule chose dont j’étais certain, c’est que je n’étais qu’un amoureux à la vie. Un masochiste s’accrochant à la douleur infuse de son cœur. Un petit con, tout simplement. Le pire dans tout ça, c’est que je n’avais jamais su faire mon choix. Si elle se sentait prince, je me sentais comme une princesse délavée dans un sordide conte de fées. Ridicule. Absurde. Et pourtant, si facile… Alors je suis parti et j’ai dit ; Bienvenue Los Angeles !

Bienvenue
LUKE
Bonne continuation pour ta présentation
Y en a une qui va éviter de ce montrer à partir de maintenant, hein Prune ?

Mon futur beau frère préféré
Bienvenue parmi nous

Holden K. O'Connell a écrit:

Merci. (Haaan. Iseult. Quel excellent choix de pseudo. Et je ne dis pas ça parce que j'ai un perso avec ce prénom depuis plus de 9 mois. *out*)
Et oui, j'aime semer le trouble partout où j'arrive. C'est pas ma faute.


J'adore ce prénom
Et la légende aussi, même si c'est un peu cul-cul la praline à certain moment xD

Holden K. O'Connell a écrit:

Merci vous deux.
Mouhaha. Améthyste, je suis sûr qu'on va s'entendre à ravir (a)


Oui j'en suis certaine aussi (a)