|
| Un jeu délicieusement dangereux | Keegan | |
| |
Auteur | Message |
---|
welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Lun 15 Nov - 20:38 | |
| For a kiss to be really good, you want it to mean something. You want it to be with someone you can't get out of your head, so that when your lips finally touch you feel it everywhere. A kiss so hot and so deep you never want to come up for air. You can't cheat your first kiss. Trust me, you don't want to. Cause when you find that right person for a first kiss, it's everything.
Je n'avais plus de prise sur mes mots. De mon corps s'échappait ce que je ressentais sans que je ne puisse rien faire pour empêcher la chose. J'étais toujours assis, j'étais fou. Complètement fou de faire cela. D'ouvrir mon coeur, de lui laisser le droit de comprendre pourquoi j'étais ainsi. De la laisser décodé ma personne. Mes sourires, mes paroles. Je n'avais jamais laissé s'approcher à ce point. Je ne pouvais me le permettre jusqu'alors. Rien n'avait changé alors pourquoi remettais-je tout en question ? Pourquoi maintenant ? Je n'avais pas de réponse, ses yeux me berçaient. Me ballottaient tel un vulgaire débris jeté à la mer. Mon coeur au bord de ses lèvres je ne savais si elle allait me laisser tombé ou au contraire me sauvé. Je venais de faire un pas en avant comme jamais je n'avais osé et je ne pouvais me rétracter. Je ne pouvais pas faire marche arrière. Pas ainsi, pas comme cela. Je ne voulais pas. Pour rien au monde. J'étais libéré d'un poids. Un énorme poids avait quitté mon coeur. Mes yeux était plus sincère que ce qu'ils ne l'avaient été jusque là. Pas d'indifférence, pas de masque, rien que mon visage à nu face a ses yeux troublants. Je n'avais plus de rempares, plus de défense. J'étais désarmé face à un ennemi qui depuis le début avait tenu toutes les ficelles de cette bataille sans vainqueur jusqu'à présent. Je n'aurais su dire si elle comprenait ce que je ressentais. Si dans mes yeux elle pouvait lire l'appréhension qui me prenait tout entier. Je n'en savais rien. Mais à l'intérieure de moi c'était la guerre. J'avais peur, j'étais méfiant. Allais-je regretter ce qui venait de se produire ou alors est-ce que tout allait changé ? Pouvais je croire ses paroles de réconfort, ses gestes qui me disaient qu'elle allait à jamais resté pour moi ? Je n'en savais rien. Je doutais, je n'avais jamais connu ça. Jamais réellement eu quelqu'un comme elle. C'était pourquoi je doutais. Pourquoi j'avais peur d'avoir le coeur brisé, de me retrouvé un fardeau en plus sur le dos. Je n'avais pas la force de porter ce fardeau tout les jours. Et lui en parler m'avait aidé à décharger ce poids qui m'oppressait le coeur. Ça me permettait de respirer mieux. Anxieux, fiévreux j'attendais une réaction de sa part. Un sourire à me fendre le coeur ou des mots qui auraient le mérite de cautériser la plaie. C'est alors qu'elle soupira. Un soupire qui ne traduisait absolument rien. Je ne savais pas comment réagir. M'en réjouir, appréhender. C'était trouble, j'étais troublé et je ne pouvais rien faire pour changer cela. Rien faire que de m'accrocher à ses lèvres à entendre qu'elle dise quelques mots. Une phrase pour me soulever, ou m'abaisser. Je ne savais rien de l'éclat qui brillait dans mes yeux. Rien de ce qu'il traduisait, je ne savais pas l'impacte qu'il avait et lorsque la belle se mit à parler ce fût une douce délivrance. "Tu compte aussi beaucoup pour moi. " Je n'avais osé espéré ces mots. J'avais à peine osé les imaginés de peur de ne pas les entendre. Le coeur léger j'étais en joie. Je ressentais sur l'instant un réel instant de félicité. Elle m'offrait plus que ce que personne ne m'avait jamais offert. J'avais l'impression d'avoir plus en ma possession dans mes mains que ce que je n'avais jamais eu. A quoi bon l'argent, le pouvoir lorsqu'on ne comprend pas ce qui était réellement l'essentiel ?
Ma main toujours dans celle de la jeune femme je la fixé à court de mots. Soufflé par ce qu'on venait de ce dire. Par ce que ça signifiait dans le fond. Bien plus que des paroles, bien plus que des mots. Pour moi c'était tellement plus. Mes yeux perdu dans les siens je ne comprenais plus rien. Je n'étais plus maître de moi. Je ne voyais que par elle. Je fixais ses lèvres la gorge sèche incapable de réfréner cette envie qui commençait à me tourmenter. Mon souffle court et mon rythme cardiaque effréné je n'avais plus aucun lien avec la réalité. Ça ne pouvait être qu'un rêve, non ? Il m'était impossible de ressentir cela. Il était impossible d'éprouver tant de sentiment si positif en mêle tant. D'être si bien alors que le monde n'est fait que de nuance de gris. Il ne pouvait être aussi coloré, aussi doux aussi chaleureux. C'était tout bonnement impossible, je ne pouvais y croire et pourtant ça semblait vrai. Tellement vrai que je me prenais à y croire. Guidé par ce que je ne contrôlais pas mon visage s'approchait avec lenteur et douceur du sien. En même temps, sans que je ne m'en rende compte, Iseult en faisait autant. Les millimètres s'effaçaient entre nous alors que nos visages se rapprochaient l'un de l'autre. Le souffle de la belle ne mit pas à longtemps à venir caresser avec douceur mon visage. C'est à cet instant là que je compris ce qui se produisait. Que je me rendis compte de ce que je visais. Et je me revoyais enfant en train de chiper tel un voleur un morceau de biscuit sur la table alors que ma mère me l'avait formellement interdit. Je me reprenais à réagir comme un gosse gêné par ces actes alors que ça n'aurait pas dû être le cas. J'avais déjà fait bien pire. Pourtant je me retrouvais à être un enfant gêner par ces actes alors qu'il n'en était rien. Pendant que je me rendais compte de la chose. Que je sentais en moi l'excitation monté au fur et à mesurer que la distance entre nous s'amoindrissait, nous n'avions cessé de nous rapproché. Dans une pudeur incompréhensible, je me prenais à fixer la belle sans pouvoir détourner mon regard, sans pouvoir regarder ailleurs de peur de rougir de honte. De me rendre compte qu'elle avait réussit à mettre mes sentiments à nu là où personne n'avait pu percer de brèche dans ma forteresse de solitude. Les yeux dans les yeux les millimètres qui nous séparaient encore mirent longtemps à disparaître. J'avais l'impression qu'une éternité se déroulait sous mes yeux alors que mes lèvres n'atteignaient toujours pas celle de la belle. Je ne comprenais pas, j'aurais aimé que ça se passe plus rapidement. J'aurais aimé pouvoir accéléré le temps. Passer ces instants où mon coeur était arrêté afin de passer directement à cet instant que j'attendais avec impatience. C'est alors que nos lèvres se rencontrèrent. Un instant si bref que je pu à peine m'en satisfaire, mais tellement troublant et puissant que j'eu dû mal à résister à cet onde de choc qui traversait mon corps de part en part. J'étais encore plus tendu que précédemment, me rendant compte de la puissance de ce qui venait de se produire. Je n'en revenais pas. Mon coeur battait la chamade et un feu liquide se répandait dans mon sang alors que j'en redemandais. Plus, une autre dose. Sa main serrant toujours la mienne avec douceur lorsque nous reprenions part à cet instant d'éternité je ne comprenais plus. Le sang affluait dans mon corps, mes lèvres étaient en feu et je désirais toujours plus. Sa main trouvant place sur ma joue me fit doucement prendre feu alors que de je posais ma main libre sur sa hanche. Approfondissant le baiser plus avec douceur et avidité que précipitation et indifférence. J'usais peu à peu l'air de mes poumons sans réfléchir à rien d'autre qu'a mon coeur qui semblait prêt à sortir de ma poitrine. La chose était tellement irréel. Tellement improbable que je n'osais y croire. Que je ne pouvais y croire. Mes lèvres sur les siennes, mon corps avide de son contact et mon coeur qui ne voulait pas rompre cette course folle. Je n'avais rien d'autre à l'esprit. Rien ne m'étais impossible à cet instant. Nous étions invincible. Intouchable, tellement inatteignable que même le monde et sa réalité ne pouvait venir nous cherché à cet instant. Nous étions dans notre réalité et le monde n'avait pas de prise ici. Ezra n'avait rien à faire là. Seul elle, seul moi avions le droit de compter ici. Le reste m'importait bien peu.
A court d'air, il nous fallu bien rompre ce baiser aussi délicieux et incroyable fût il. Reculant à peine mes lèvres pour pouvoir reprendre de l'air. Mon front collé contre le sien je ne pu m'empêcher de garder les yeux clos quelques instants. Je ne pouvais sortir de ce doux rêves qui me paraissait bien trop irréel que pour se produire un jour. Il me fallait faire face, tôt ou tard. J'ouvris alors avec lenteur mes yeux sur les prunelles chocolaté de la belle. Mon regard ancré dans le sien je comprenais ce qui se passait. Ce que nous venions de faire. Sans pensé à rien. Sans pensé aux autres, ni au reste du monde. Je ne regrettais pas. Je ne regrettais nullement ce contact, se rapprochement. J'arrivais à peine à le comprendre et l'admettre, mais je n'aurais voulu que les choses ne se passent autrement pour rien au monde. Mes yeux dans les siens je cherchais mes mots. Quelque chose à dire pour traduire ce que je ressentais; Pour traduire l'essentiel sans que ça ne serve à rien. Je me rendais bien compte de la position dans laquelle je la mettais. Littéralement dos au mur face à moi et Ezra. Je regrettais la chose pour elle, je n'aurais pas voulu que ça se passe ainsi, mais je ne pouvais pas dire que savoir que ce que je ressentais était partagé me peinait énormément. A vrai dire c'était tout l'inverse. Je me sentais terriblement bien. Tellement mieux que ce que je ne l'avais été jusque là. Retirant ma main de sa hanche je la déposais sur ma joue, là où se trouvait sa main. J'aurais voulu dire tant et tant de chose. J'aurais aimé pouvoir lui conter ce que je ressentais. De chaque frémissement à chaque doute qui m'assaillaient sans oublier le plaisir et la félicité que j'éprouvais à cet instant si particulier. Ma respiration toujours haché, je reprenais petit à petit cet air qui me faisait défaut tout en cherchant à calmer mon coeur. Je ne pouvais le faire ralentir tant il battait la chamade de plaisir. Je n'avais qu'un contrôle moindre sur lui et mon corps. J'avais lâché prise et j'arrivais à peine à me remettre de ce qui venait de se passer. Les mots étaient futile, inutile et totalement dépassé sur le moment. Pourtant je ne pu m'empêcher d'ouvrir la bouche pour parler. Comme un besoin irrépressible je soufflais avec douceur : " Iseult je... Où allons nous ? " Sur ce coup là je n'avais pas de plan. Rien de préparé. Pas d'idée où nous nous rendions, ni comment y arriver. Je n'avais rien prévu et j'étais démuni. Mes yeux dans les siens mon regard témoignait cette fragilité qui me caractérisait en cet instant. J'étais à sa merci. Tel un enfant dans les bras de sa mère capable de tout pour celle-ci sans savoir que faire pour la contenter. Je me prenais à être celui que je n'avais plus été depuis tellement longtemps. J'avais le coeur entrouvert. Prêt à laisser entrer ce que je m'étais refusé à accueillir depuis tellement longtemps que ça me semblait être toujours.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Jeu 18 Nov - 19:17 | |
| ©dodixe & shapeless heart
Son cœur ne voulait pas s’arrêter de battre la chamade. Cette proximité la mettait mal à l’aise autant qu’elle lui plaisait. Jamais elle n’avait été aussi proche de lui. De cet homme qui était encore un inconnu il y a quelques mois, et qui représentait une grande part de sa vie à présent. Bien qu’il ait tout fait pour la garder à distance, loin de lui, de ce qu’il pensait mal, la jeune femme était tombée sous son charme. Et plus ils se rencontraient, plus ce sentiment poussait dans son âme, pour devenir de plus en plus difficile à cacher. Il n’avait sans doute pas conscience qu’il l’attirait tel un aimant attirait une aiguille. Qu’il la faisait perdre pied à chaque fois qu’il la regardait intensément de ses yeux chocolatés. Qu’il hantait chaque seconde qu’elle passait loin de lui, dans la vie quotidienne ou dans ses songes. Il était devenu une sorte d’obsession. Qui la suivait n’importe où elle allait. Elle avait envie de lui dire tout ça. De tout lui avouer. Alléger son cœur de ce poids qui commençait doucement à la faire sombrer. Mais ces mots refusaient encore de sortir. La peur d’un refus était toujours là, à lui serrer la gorge, pour la faire douter et la faire taire. La rendre moins puissante qu’elle n’était. Pourtant elle tentait de se battre contre cette force qui la maintenait dans le silence. Qui lui murmurait que ce qu’elle faisait, c’était pour son bien, pour son bonheur. Mais la brunette était tout à fait consciente que ce bonheur qu’elle lui promettait était loin de celui qu’elle voulait à l’instant présent. Celui qu’elle réconfortait. Celui qui avait posé son bras sur ses épaules et qui la serrait contre lui. Qui la protégeait contre toutes ces agressions dont elle avait peur, dont elle était angoissée. Ainsi blottit contre lui, Iseult sentait le moindre de ses soucis s’envoler, la moindre de ces questions qui tournent sans cesse dans sa tête s’effacer d’un revers de main, ses tristesses passées enfermées dans un livre scellé. Il était celui dont elle avait besoin à l’instant même. Ce Keegan qu’elle avait réussi à débusquer, caché au fond de son être, enfermé dans cette forteresse qui semblait inviolable, mais qui s’effondrait petit à petit à présent. Elle se sentait prise dans une petite pièce de cet endroit qu’on appelle paradis. Cet endroit aux milles couleurs qu’on nous promet après avoir poussé notre dernier soupir. Elle venait elle de le trouver. Cette main qu’elle tenait dans la sienne en était la clef. Le mot de passe pour pouvoir y accéder à sa guise, sans rien ne demander à personne. Sans avoir besoin d’une autorisation. Elle se rendait peu à peu compte que ce qu’elle ressentait, le jeune homme l’avait lui aussi recherché. Il voulait lui aussi vivre cet instant de plénitude, de béatitude, grâce à elle. Toutes ces choses qu’elle s’était dit pour, selon elle, revenir sur le droit chemin, n’avait fait que de l’éloigner un peu plus de lui. Comme un instinct de survie, un soupçon de morale qui voulait la guider vers Ezra. Puisqu’elle était déjà destinée à lui. Mais elle avait enfin trouvé la force de bifurquer dans la direction de Keegan. Elle ne savait absolument pas ce qu’elle allait faire. Elle ne savait plus comment arranger les choses tout en veillant à ne blesser personne. Elle s’était laissé aller dans cet élan de fatigue de cette guerre contre elle-même qui durait depuis trop longtemps. Et cette issue lui était favorable, car elle était heureuse. Elle se sentait réellement heureuse.
keegan - Merci Pumkine, tu ne t'imagines même pas à quel point tu compte pour moi. Il ne pouvait imaginer à quel point cette remarque lui plaisait. A quel point elle lui donnait confiance en elle. Elle était invincible à cet instant. Bien qu’elle ne pouvait encore trouver entièrement son souffle, bien qu’elle sentait que s’il la lâchait elle tomberait à terre. Mais ces sensations n’étaient plus aussi importantes à ses yeux. Elle ne voulait plus souffrir. Plus cacher ce qu’elle ressentait. Et il venait tout juste de lui donner la possibilité de le faire. Ce qui l’aida considérablement. Il se décala, reposa son bras entre eux et la regarda de plus belle. Il voulait sans doute voir sa réaction à ce qu’il venait de dire. Ce qu’il venait d’avouer. Il avait lui aussi tomber les armes, ses défenses, cette muraille qu’il affichait partout où il allait. Ce masque qu’il gardait sur son visage était enfin à terre. Elle devinait cette fragilité hostile dont il était la victime en ayant cédé une bonne fois pour toute, lui avoir ouvert la porte de son monde pour le comprendre, se rapprocher de lui. Cette expression qu’il affichait sur son visage découvert la touchait profondément. Il était bien loin de ce Keegan calculateur, sûr de lui et joueur. Elle avait en face d’elle un homme tout ce qu’il y avait de plus normal, fragilisé par des années de refoulements et de dérives, de non croyance en la possibilité de pouvoir faire confiance en quelqu’un d’autre que lui-même. Il attendait une réaction de sa part. Une quelconque réaction, émotion et expression qui pourrait soit le sauver, soit le faire sombrer pour de bon. Elle avait les rennes en main, elle le savait, mais elle en avait assez de jouer. Elle en avait assez de ce jeu qu’ils avaient inventé sans s’en rendre compte. Elle se fichait du pouvoir qu’elle pouvait avoir sur lui, tant que ce pouvoir ne l’éloignait pas d’elle. C’était la dernière chose qu’elle désirait, même si ce choix entrainait forcément des conséquences qu’elle voulait à tout prix éviter jusqu’à maintenant. Mais ses aveux, son rapprochement, l’ouverture de son cœur lui avait fait tout oublier des conséquences de ses actes. Ils étaient immoraux, peut-être que ça allait lui être reproché par ses proches, par ses connaissances ou même les personnes qu’elle ne connaissait pas. Cependant, savoir qu’elle était aimée en retour, savoir que ce complice ressentait lui aussi ces papillons dans le ventre, ça lui donnait à cet instant la force et le courage de tout braver. Elle se sentait plus forte, soutenue dans cette bataille qui allait être rude. Celle de ce choix qu’elle allait devoir faire. Il était à présent temps. Mais pour le moment, elle n’avait pas ça en tête. Elle finit par soupirer, de contentement, de soulagement. Et pour chasser cette peur qui lui obstruait la gorge depuis trop de temps.
iseult - Tu compte aussi beaucoup pour moi. Ses yeux rencontrèrent ceux de Keegan à nouveau, et cette fois-ci, elle ne se retint plus. Elle vit le visage du jeune homme s’avancer, avec lenteur, et se laissa emporter par son envie. Elle se rapprochait donc, serrant toujours cette main dans sa sienne comme si la lâcher serait faire disparaitre cette réalité qui était bien trop belle pour être vraie. Et pourtant. Même dans ses plus beaux rêves, elle ne pouvait ressentir aussi parfaitement son cœur qui battait rageusement dans sa poitrine, ces papillons qui dansaient et virevoltaient dans son ventre, ces picotements qui prenaient naissance dans ses doigts pour parcourir chaque centimètre de sa peau. Cette impression de flotter dans les airs était également l’une des preuves qui tentait de lui dire que ce qu’elle vivait là, était bel et bien véridique, qu’elle était sur le point de réaliser ce qu’elle désirait depuis des semaines et des semaines. Après avoir tout encaissé, tout codé, tout déchiffré, la voilà maintenant face à lui, ses lèvres maintenant à quelques millimètres des siennes. Sa respiration était saccadée, comme si elle venait de faire un effort ultime, mais sa respiration ne faisait que suivre le rythme euphorique de son cœur qui voulait se faire entendre par tous les moyens. Puis, ce fut le premier contact. Bref, car réellement puissant et électrisant. Mais il ne lui fallut pas bien longtemps avant d’avancer à nouveau et de poser définitivement ses lèvres sur les siennes. Elle sentit tout son être s’éveiller à ce contact, des frissons lui parcourir sa colonne vertébrale, son sang qui bouillonnait en elle et qui se propageait dans l’ensemble de ses veines en un minimum de temps, son cœur ne cessant de battre aussi vite qu’il le pouvait. Son souffle lui manquait, mais pourtant elle ne détacha pas ses lèvres de celles du jeune homme. Elle vint poser sa main libre sur la joue de Keegan, alors que celle de ce dernier se posa sur sa hanche. Comme pour l’attirer un peu plus vers lui. Ce baiser se faisait en douceur, même si on sentait cette tension qu’ils retenaient en eux depuis leur rencontre. Passionné, électrique… et surtout amoureux. Cependant, ils furent obligés de se séparer après un certain moment, ne pouvant ni l’un ni l’autre trouver l’air qui se raréfiait aux fils des minutes. Elle ouvrit les yeux, pressa son front contre celui qui lui faisait face et garda le silence, appréciant avec délice la caresse de son souffle sur son visage. Le bout de paradis était toujours là. Cette sensation d’être coupée du monde, loin de ces soucis qui n’en sont pas, toutes ces envies qui pourrissent peu à peu l’âme de millier de gens, tous ces conflits. Plus rien n’avait d’importance, plus rien n’existait. Ils étaient deux, assis sur ce canapé qui avait accueilli bon nombre de soirée de conversations diverses, et rien d’autre ne les entourait, ne les angoissait. Ils étaient seuls. Loin de tout. Elle ne regrettait pas, malgré la position que ça l’obligeait à prendre, malgré le fait qu’elle sera forcément obligée de blesser quelqu’un qu’elle aimait. Elle était sur le point de repartir dans cette réalité angoissante, quand elle perçut la main de Keegan quitter sa hanche pour venir rejoindre sa main qui était sur sa joue, et il ouvrit enfin les yeux. Leurs prunelles se rencontrèrent à nouveau, et inlassablement son cœur ne pouvait s’empêcher de battre encore plus vite. Ces papillons ne cessaient de se heurter aux parois de son ventre, ce qui lui procurait une chaleur incomparable. Pour rien au monde elle aurait interrompu ce moment de délice. Pas même pour un million de dollars, elle s’en fichait royalement maintenant. Tout ce qu’elle voulait, elle venait de l’obtenir. L’amour de l’être aimé. L’amour qu’elle n’attendait pas, l’amour qu’elle espérait et qui n’est venu qu’au dernier moment. Au moment où leurs barrières avaient cédées, sous le poids de ce sentiment trop fort pour être totalement maitrisé. Iseult arrivait à peine à le croire, à s’imaginer que ce qu’elle venait de vivre faisait partit du rêve, mais tout la retenait, par chance, dans la réalité, la véracité et la sincérité de cet instant de pure bonheur.
keegan - Iseult je... Où allons nous ? Elle ne savait que répondre à cette question. Car elle n’en savait pas la réponse. Il était sûr qu’ils courraient à leur perte, surtout Iseult en vérité. Cette relation allait lui valoir les foudres de pas mal de gens autour d’elle. Qu’elle allait être montrée du doigt. Elle ne doutait aucunement cependant, du soutien de Keegan. Il avait toujours été là, il était là, et il le sera sans doute dans le futur, puisque maintenant ils avaient une nouvelle raison de se voir sans fin. Sans doute que les mensonges allaient doubler, que les alibis seraient moins évident à trouver, mais était prête à prendre ce risque. Pour Keegan. Car elle ne voulait pas l’abandonner, passer à côté de quelque chose de fabuleux juste pour sauver les apparences. L’avenir allait être sans doute pénible, mais elle se savait forte, capable de le surmonter. S’il était là pour la soutenir. Mais elle n’avait pas envie de se lancer dans un débat, dans une réflexion qui n’allait faire que les ennuyer. Et leur faire perdre encore du temps sur ce qu’ils avaient à rattraper. Elle se contenta donc de caresser la joue du jeune homme avec son pouce, de lâcher la main qu’elle tenait depuis plusieurs minutes, certaine qu’il ne s’envolerait plus cette fois, et la fit remonter jusqu’à la poser sur la nuque de Zayne. Maintenant qu’elle en avait pleinement l’autorisation, qu’elle comptait rester près de lui aussi longtemps qu’il le voudra.
iseult - Je ne sais pas, Keegan. J'en sais rien. Mais au moins, on sera deux maintenant. C’était ce qui la rassurait le plus. Le fait de savoir qu’elle n’était plus seule. Qu’elle était avec lui désormais. Cette image revenait sans cesse dans son esprit, et ça lui plaisait. Elle avait toujours fantasmé de pouvoir l’embrasser ainsi, et la voilà à présent, rapprochée de lui en plus qu’une simple Sugar Baby. Elle comptait pour lui, il comptait pour elle. C’était tout ce qu’il lui fallait pour pouvoir vivre cette utopie dont elle n’espérait plus la venue. Elle ne lassait déjà pas de sentir son corps aussi près du sien, de ces contacts qu’ils avaient à ce moment même, de ces frissons que son souffle produisait sur sa peau. Elle avait l’impression qu’il pouvait sentir sa main parcourue de picotements et entendre son cœur battre la chamade tellement c’était puissant ce qu’il lui faisait vivre. Et, comme si elles étaient devenues une nouvelle sorte de drogue pour elle, Iseult attira le visage de Keegan afin de l’embrasser à nouveau. Le goût de l’alcool qu’il avait bu quelques minutes auparavant venait se mêler à ce baiser, tout aussi tendre que le précédent. Mais cette fois, la brunette enroula ses bras autour du jeune homme. Cette étreinte avait été trop retenue pour l’être plus longtemps.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Lun 22 Nov - 21:38 | |
| I don't know why I can't keep my eyes off you.
On ne comprend la valeur d'une chose qu'après l'avoir perdu. On la comprend tout autant lorsqu'on a passé une vie à l'espéré. A attendre tel un fou qui scrute le ciel à la recherche d'une comète qui ne reviendra jamais. J'ai longuement été ainsi, a espéré secrètement, a entendre sans jamais osé réellement y croire. Pourtant j'étais assis dans ce même fauteuil qui avait vu bien de nos discussion. Enfin, plutôt de ses monologues. Ceux-ci même que je la favorisais à faire. J'aimais l'écouté, m'incruster dans sa tête et comprendre l'espace d'un instant ce qu'elle pouvait ressentir. Ce qui avait fait d'elle cette femme exceptionnel dont je ne pouvais détourné les yeux. Cette femme qui hantait chacune de mes pensées lorsque le coeur n'y était plus. Que je ne désirais rien d'autre que laissé tombé. Cette femme si particulière qui avait su faire chavirer mon coeur et qui me manquait dès lors qu'elle n'apparaissait plus dans mon champ de vision. Pumkine était la seule qui ai jamais su faire changer les choses pour moi. Qui ai su me faire changer d'avis vis à vis du monde. Sans elle, les choses seraient encore bien différente à vrai dire. Je m'en rendais bien compte, je ne regrettais nullement la chose. Je ne me rendais pas encore bien compte de ce qu'elle avait su faire. De ce changement qui allait s'opéré en moi à la suite de cette incursion dans mon esprit qu'elle avait su faire. Après avoir ouvert son coeur il est quasiment impossible de rester le même. Voir totalement impossible. Ma forteresse de solitude, la seul qui ai su me protégé durant toute ces années, semblait s'effriter petit à petit avant de tomber en ruine. Toutes ces choses que nous nous étions dites jusqu'alors ne servait à rien. Ne servait à rien par rapport à ce que nous n'avions pas dit mais que nous arrivions à comprendre dans le regard de l'autre. La vie pouvait donc avoir ce goût. Cet éclat troublant qui vous aveugle l'espace d'un instant et qui vous fait oublier le reste. La douleur, les larmes refoulé, les peines qu'on arrive pas à oublié. J'avais fait un faux pas quelques temps plus tôt. Je lui avais dit ce que je n'aurais pas dit. Mais ça nous avait permit de faire un pas en avant. De se rapprocher pour ne plus jamais avoir à nous cacher l'un à l'autre. Le baiser que nous avons échangé fût passionné, électrisant et part trop troublant. Comparable à rien de ce que j'avais connu. Ses lèvres étaient douce, chaude et le courrant qui passait entre nous me transcendait d'une tel manière que je ne pouvais lutter contre la vague qui me submergeait. J'avais l'impression de me trouvé dans un petit rafiot emporté par la mer, sans autre chance de revoir le rivage que d'espère trouvé un courrant qui aurait la bonté de vous ramener. Alors que nous échangions ce baiser je me suis mis à quémander sa chaleur, a désiré sa douceur. J'avais besoin de la sentir, besoin de la toucher et de la savoir à porté de main. Je me retenais pourtant avec beaucoup de conviction afin de ne rien précipiter. Tout mes sens en éveille je me retrouvais obligé de réfréné mes ardeurs sentant par la même occasion la tension monté dans la pièce. Cette tension qui naissait entre nous et contre laquelle nous ne pouvions lutter.
Une fois que l'air me manqua, je reculais très légèrement mon visage afin de récupéré de l'oxygène. Je serrais légèrement sa main, mon front pressé contre le sien. Je sentais son souffle chaud frôler ma peau alors que mes yeux plongé dans les siens j'oubliais tout le reste. Ce qui m'avait mené jusqu'ici, les années d'égarement, la peur de perdre à nouveau quelqu'un. Cette force contre laquelle je ne pouvais lutter et qui m'avait petit à petit rapprocher d'elle. Toutes ces choses ce mêlaient alors que mes yeux perdu dans le sien le monde disparaissait au loin. Mes barrières avaient cédé sous le poids et les assauts forcé de l'amour qui cogne à votre porte. Je n'ai pu tenir éternellement et à vrai dire j'avais bien fait de céder. Iseult avait bien fait de se frayer son chemin jusqu'à moi. De chercher à comprendre ce qui se cachait derrière la carapace, de lire entre les lignes. Nous en étions là grâce à cela et il ne pouvait rien y avoir de mieux que ce qui naissait entre nous à cet instant. Néanmoins, j'hésitais. J'avais peur que nous fassions le mauvais choix. Qu'elle regrette ce que nous venions de faire et qu'elle finisse par reculer et s'éloigné de moi à mon plus grand malheur. C'est pourquoi je lui demandais le coeur à vif, mes pensées à plats sur la table sans rien pour les cachés qu'une barrière qui avait céder. Mes yeux perdu dans les siens je sentis son pouce me caresser la joue avant qu'elle ne fasse glisser sa main jusqu'à ma nuque. J'en eu la chair de poule sur le coup surtout que son regard traduisait plus de chose que ce que je ne pouvais le croire. C'est alors que de sa voix douce elle me répondit : " Je ne sais pas, Keegan. J'en sais rien. Mais au moins, on sera deux maintenant." L'entendre dire cela me troubla au plus haut point. J'ai toujours été seule. Je ne me souvenais plus de ce que ça faisait de ressentir qu'on pouvait compter sur quelqu'un. Que rien que de l'imaginer disparaître de votre vie vous paraît tellement impensable que ça vous fait souffrir à l'avance. A bout de souffle je ne savais quoi répondre. Que dire pour exprimé mes sentiments. J'étais tellement habitué à caché ceux-ci. Cela me paraissait si naturelle que rien que d'avouer ce que je pensais me semblait contre nature. Pourtant je voulais le faire. Je voulais qu'elle sache ce que je pense, ce que je ressente. Mais les mots ne sortaient pas, ils ne voulaient pas sortir et sonné juste. Non, je devais d'abord y réfléchir. Savoir ce que je voulais, jusqu'où j'étais prêt à aller. Nous ne savions pas où nous allions. L'avenir semblait bien incertain. Je ne savais pas comment le reste du monde allait réagir. Ce n'était pas comme si sortir au grand jour avec elle allait me troubler, mais elle. Comment les personnes de son monde allaient elles réagir ? Je ne savais pas comment les choses allaient dans ce monde là. Je ne savais pas les lois qui les régissais, ni même si c'était si choquant ce que nous faisions. Seulement, pour moi c'était presque normal. Ce n'était pas comme si je n'avais jamais rien fait contre la moral, les lois de la bienséances. Mais les choses étaient tout autres pour elle et je m'en rendais bien compte. Surtout que jusqu'à présent je l'avais toujours considérée comme éperdument amoureuse d'Ezra. Respirant plus calmement, je finis par lui répondre poussé par mon coeur : " On ne sera plus jamais seul" Il s'agissait là d'une évidence. Une certirude contre laquelle je ne pouvais lutter. Tant qu'elle serait là. Le reste du monde pourrait bien s'effondré que je ne le remarquerais même pas. J'avais tout ce qu'on pouvait désiré sur le moment. Je m'en rendais pleinement compte et je ne voulais pas en abuser. C'est alors que je sentis sa main bouger dans mon cou alors que son visage s'approchait avec douceur et lenteur. Me rapprochant à mon tour je me demandais si son coeur battait au rythme du mien. J'étais transpercer par ces battements qui me faisait vibrer si fort que j'avais peur qu'elle le remarque. Mes lèvres retrouvant les siennes je m'envolais pour des sommets jamais hautain. Un niveau de béatitude que personne ne pouvait égaler. Il ne s'agissait pas là d'embrasser n'importe qui. Mais bien la belle personne. La seule qui puisse à jamais d'un sourire panser toutes vos plaies et ainsi vous soigné alors que les autres ne font rien de plus que vous tourmenté encore plus avec leur faux intérêt.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Dim 28 Nov - 20:00 | |
| ©dodixe & shapeless heart
Ce baiser lui faisait perdre pied. Elle n’avait plus conscience du monde extérieur. Comme s’ils étaient enfermés dans une bulle qui étouffait les bruits étrangers à ceux de ces deux cœurs qui ne cessaient de battre la chamade depuis plusieurs minutes. Et qui le relâchaient pas leur effort lorsque Keegan et Iseult s’étaient rapprochés pour de bon. Dans un geste qui pourrait peut-être choquer des gens en sachant la situation sentimentale de la jeune femme. Mais elle s’en fichait. Elle voulait que cette bulle protectrice le reste le temps qu’il faudra. Que rien n’y personne ne vienne percer ce petit bout de paradis qu’ils venaient de se créer, les faire descendre brutalement du nirvana pour qu’ils reviennent dans un monde qu’ils n’aimaient guère. Où ils ne voyaient que des masques d’indifférence, d’ignorance, et même pire de mensonge. Des masques qu’ils avaient eux-mêmes portés afin de survivre dans cet univers où règne l’hypocrisie et les faux sourires. Mais dès à présent, ces mêmes masques n’existaient plus. Ils ne faisaient plus partit de leur personnalité afin de cacher ces sentiments inavouables qui les blessaient quand ils se rejetaient l’un à l’autre. Car à chaque fois qu’ils mettaient une distance plus grande entre eux, un manque se faisait ressentir, envahissait leur âme pour les faire se recroqueviller dans leur lit, alors l’espoir qu’un appel vienne les tirer de cette stupeur où ils n’étaient plus bons à rien. La bonne humeur n’y était pas, jusqu’à ce que l’un des deux cède enfin et qu’ils se retrouvent à nouveau, avant de s’enfermer encore une fois derrière des masques qui leur font plus de mal que de bien. Ils le savaient, mais la peur d’un refus catégorique était plus forte. Jusqu’à présent. Car Keegan avait enfin décidé de s’ouvrir à Iseult, qui était vraiment heureuse de ce revirement de situation. Rien n’aurait pu la faire sourire ainsi. La rendre encore plus de bonne humeur. Savoir enfin qu’elle était aimée par cette personne qu’elle admirait dans l’ombre, c’était la meilleure chose qui aurait pu lui arriver. Sentir le visage du jeune homme tout contre le sien était une merveilleuse sensation, qui était en rien à ce qu’elle avait déjà imaginé, ou du moins tenté d’imaginer. C’était beaucoup plus doux, et électrisant à la fois, la faisant sentir plus vivante qu’elle ne l’était. Et ces lèvres. Celles qu’elle avait espionnées à de nombreuses reprises, détournant les yeux lorsqu’il essayait de savoir ce qu’elle regardait avec autant d’intérêt, sans que ce ne soit ses yeux chocolaté d’une émotion profonde qui la touchait à chaque fois qu’ils croisaient leur regard. Enfin, elle pouvait extérioriser ce qu’elle ressentait pour lui. Plus besoin de se cacher, plus besoin de mentir, de se protéger contre une probabilité de refus qui l’angoissait. Maintenant, et malgré tout, elle n’allait pas reculer. Pas encore. Pas cette fois.
keegan - Iseult je... Où allons nous ? Bien que le souffle du jeune homme et le contact qu’ils avaient ensemble la rassurait, sa question la désarçonna quelque peu. Car elle ne savait pas la réponse. Cette question devait être posée, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il le fasse aussi tôt. Elle ne savait pas où ils allaient. Enfin si. Dans un terrain miné, où ils allaient devoir rester liés l’un à l’autre pour ne pas se voir tomber. Là où les chuchotements allaient aller en crescendo sur leur passage. Du moins, pas dans l’univers de Keegan. La plupart des personnes qu’il côtoyait plus ou moins avaient déjà l’habitude de les voir ensemble. Ils pourraient à la limite noter comme un changement, un rapprochement soudain dans ce couple qui n’existait pas au départ, qui n’était qu’illusion pour que chaque personne puisse se faire bien voir dans les fêtes huppées ou les soirées plus calmes. Mais les personnes qui étaient du monde d’Iseult étaient différentes. Ils connaissaient tous Iseult et Ezra, Ezra et Iseult. Et cette dernière était pratiquement certaine qu’elle sera mal reçut quand ils découvriront le couple Iseult et Keegan. Le pire, ça serait qu’ils la voient une fois au bras de son petit ami officiel et deux heures plus tard embrassant un autre homme qui leur était en plus de tout ça, un simple inconnu. Alors que pour la brunette il représentait tellement plus. Plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Elle se décida de lâcher la main de Keegan, de remonter ses doigts tout en frôlant la chemise du jeune homme, jusqu’à les poser sur sa nuque. Elle ne pouvait le quitter des yeux. Si certaines personnes refuseraient, c’était tant pis pour elle. Iseult avait prit sa décision. Celle d’assumer son double sentiment pour deux hommes totalement différents, bien que cette ambigüité allait entrainer pas mal de monde. Elle avait passé sa vie à s’occuper des autres, à rythmer sa vie au fil de ceux des autres, n’était-ce pas à son tour d’être heureuse ?
iseult - Je ne sais pas, Keegan. J'en sais rien. Mais au moins, on sera deux maintenant. keegan - On ne sera plus jamais seul Cette réponse la comblait. Il ne la rejettera plus. Il s’en fichait qu’elle soit déjà en couple. Sans doute était-il dans le même état d’esprit qu’elle, comme une sorte d’égoïsme qui était loin de leur faire du mal, car au contraire, ce même sentiment leur permettait d’être ensemble. Plus rien n’avait d’importance. Ils étaient réellement seuls. Ne pouvant se retenir plus longtemps, elle rapprocha le visage de Keegan du sien une nouvelle fois. Ses lèvres retrouvèrent avec délice et gourmandise celles du jeune homme, et elle enroula ses bras autour du cou de ce dernier. Elle savait que c’était dangereux, que leur secret serait alors tenu par une simple ficelle extrêmement fragile qui sera à chaque seconde sur le point de se couper en deux. Et ça serait comme retirer le petit bout de paradis qu’ils venaient tout juste de créer, rien que pour eux et personne d’autre. Sa respiration s’accélérait. Son cœur avait atteint son rythme maximum de battements par minutes depuis quelques secondes, et il battait de sorte à ce qu’elle vibre sous sa rapidité. Cela ne l’étonnerait même pas si Keegan sentait les lèvres de la jeune femme se mettre à tambouriner contre les siennes. Des frissons parcouraient l’ensemble de son corps à ces contacts qui les reliaient. Elle avait l’impression qu’elle pourrait chavirer à tout instant. Et soudain, ses mains se firent plus aventureuses. Sans qu’elle s’en rende vraiment compte, comme si c’était totalement naturel pour elle, ses doigts se glissèrent sous le col de la chemise du jeune homme, afin de les poser sur son cou, à même la peau. Puis, l’une d’elle continua sa descente jusqu’à l’omoplate de Keegan, alors que l’autre revenait vers la joue de ce dernier, le frôlant du bout des doigts, comme si elle voulait l’électriser. Elle faisait tout ceci avec une délicatesse mesuré, et une lenteur pour ne pas le brusquer. Pour ne pas qu’il se sente agressé. Néanmoins, tenir plus longtemps contre cette tension qui les tenait tout les deux dans une tenaille étouffante relevait presque de l’effort surhumain pour elle.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Jeu 23 Déc - 19:20 | |
| I don't know why I can't keep my eyes off you.
Le rapprochement qui venait de se produire entre nous était fou. Je ne savais pas si c'était ça le bonheur. Je n'avais pas souvenir de l'avoir jamais réellement goûté et savouré. Pourtant le monde était à notre porte. Il nous attendait. Je savais que ça allait très certainement être compliqué. Malgré cela, malgré tout, je ne pouvais cesser de la dévorer des yeux. De jubiler intérieurement et de me ficher du reste. Oui j'étais complètement et irrévocablement sous le charme d'une jeune femme déjà en couple. Je ne pouvais imaginer ma vie sans elle et l'embrasser m'avait fait découvrir un monde de douceur que je ne faisais que tenté d'approcher jusqu'alors. Elle me permettait bien des choses et sentir sa main sur ma nuque électrisait mon corps tout entier. Je la désirais, je la voulais pour moi. Dans un état d'égoïsme profond, mais je ne pouvais pas faire autrement. Je la voulais, je la voulais pour moi et personne d'autre. Plus que de la désirer, j'avais besoin d'elle. La voir me quémander du regard un autre baiser me mettait dans tout mes états. J'avais l'impression de me retrouver pareille à un collégien pré pubère qui embrassait pour la première fois une fille. J'étais tendu, mal à l'aise et en même temps je ne pouvais m'empêcher de penser au prochain. De penser à ce qui allait se produire et de mes lèvres orphelines des siennes. Cependant, Pumkine ne tenu pas très longuement à me fixer. Bien vite nos lèvres se trouvaient prises dans un ballet frénétique de caresses et de passion incapable de s'arrêter. J'avais l'impression de me consumer de l'intérieure, comme si un feu liquide circulait dans mon sang, embrasant petit à petit chaque partie de mon être. J'étais incapable de contenir cette passion qui plus le temps passait, plus devenait virulente. Les bras de la belle autour de mon cou, mes mains posées sur ses hanches, avec pour seule obstacle la robe en tissus léger de la jeune femme. Je me sentais dévorer par cette passion que je combattais du mieux que je pouvais. Je ne savais pas ce qu'il en était pour elle, cependant lorsque Iseult posa sa main à même la peau de mon cou descendant jusqu'à mon omoplate je me sentais chavirer. Je n'avais jamais imaginer pouvoir l'embrasser. Je n'avais jamais imaginé pouvoir ne serait-ce que l'apprivoiser. Et voila que je me retrouvais en train de l'embrasser consumant petit à petit le peu d'air qu'il me restait me brûlant pour elle.
Je flirtais avec la brèche. Je le savais et dieu que j'aimais ça. C'était pareille à sauté dans le vide sans parachute. Tout du moins j'en avais l'impression. Les gestes lent et mesurer de la brune me faisait perdre la tête et je ne pouvais m'empêcher de me demander si elle le faisait exprès. Reprenant ma respiration entre deux baisers je laissais mes lèvres glisser sur sa joue, descendre jusqu'à son goût et goûter la saveur de sa peau. Je ne contrôlais plus rien. Que ce soit les battements erratique et bien trop rapide de mon coeur, ou encore ma respiration hachuré que je n'arrivais plus à contrôler. Je n'étais plus maître de moi. Ses mains posé sur ma peau, sa fragrance douce et épicé, je perdais la tête. J'étais enivré et incapable de lutter contre cette douce ivresse. Je préférais bien plus me faire emporté par cette vague violente, me faire emporté par elle et ses lèvres sur ma peau que de lutter. Je sentais que nous arrivions à un point de passage. Comme si le fait de s'embrasser n'était qu'une pente qui nous entraînait vers quelque chose de plus fort. En occultation complète du reste du monde je ne voyais, je ne sentais, je ne goûtais que par elle. Mes sens en alerte, chaque frôlement de nos épidermes allumait un feu ardent dans mon bas ventre. Me rendant compte de ce qui était en train de se produire. De ce qui se passait, je manquais de prendre peur. J'avais littéralement ouvert mon coeur. Je l'avais laissé voir cette part de mon passé que j'exécrais et qui depuis toujours me tenait entre ses mains de fer. Je lui avais parlé de ça et sans avoir rien fait pour lutter j'avais laissé tomber toutes mes barrières. Toutes ces protections que j'avais mis tant et tant d'années à acquérir. Je me retrouvais à nu devant la jeune femme qui ne semblait pas mal apprécié ce que je voyais. J'avais que ses yeux, pareille à des rayons x, voyaient à travers moi. Et le pire dans tout cela c'était que j'appréciais assez la chose. J'avais l'impression qu'elle pouvait lire entre les lignes et que pour une fois j'étais considéré à ma juste valeur. Pas pour le riche héritier sans cervelle juste bon à parader avec une fille à des réceptions plus ennuyeuses les unes que les autres. Non, face à elle j'étais. J'étais le petit Zayne qui avait perdu sa mère. Celui qui avait perdu tout repère et qui avait abandonné l'idée de changer le monde. Loin de celui qui rêvait sa vie avant de la vivre.
Réfrénant avec difficulté mes ardeurs, je fixais la belle dans les yeux cherchant une sorte de consentement taciturne dans ses prunelles chocolaté qui avait le don de faire chavirer mon coeur. Dans un soupire je lui offrais un sourire sincère. J'avais l'impression de recouvrer petit à petit tout ce qui m'avait manqué jusque là. Que ce soit cette insouciance ou bien cette aptitude à savourer ce qu'on m'offrait. Je la contemplais sans pudeur, la déshabillant du regard avec douceur et cette envie qui me rongeait à l'intérieure. J'avais l'impression que ce sourire était partagé que nos regards se complétait et que définitivement je ne pourrais lui résister Résister à ses lèvres, son sourire, sa fragrance et tout son être qui m'émouvait et m'ébranlais comme jamais.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Dim 26 Déc - 22:47 | |
| ©dodixe & shapeless heart
Iseult se laissait emportée dans ce tourbillon ardent de baisers et de caresses qui la faisait frissonner. Jamais elle n’avait imaginé pouvoir faire tout ceci avec Keegan, même dans ses rêves les plus fous. En y repensant, tous ces rêves où elle était avec le jeune homme n’étaient qu’une pâle copie de ce qu’elle ressentait à présent. Ce cœur n’avait jamais autant battu dans ces moments là. Ces frissons ne la faisaient jamais perdre pied. Cette chaleur qui se propageait dans tout son corps n’avait jamais ressemblé à cet incendie qui l’empêchait de respirer. En fait, elle mourrait de chaud alors qu’il y a quelque minute la température était tout à fait convenable. Elle avait l’impression que quelqu’un s’était introduit chez Keegan pendant leur conversation et que cette personne c’était amusée à augmenter le chauffage. Mais elle se rendit bien compte que cette chaleur venait de son être. Du plus profond de son être. Cet âme qui avait tant de fois refoulée ces sentiments, et qui pour la première fois depuis des mois pouvait enfin les exprimer. De ce désir qu’elle avait dissimulé sous des traits tout à fait innocents prenait le dessus sur la raison qui lui hurlait de ne pas faire ça. Cette dernière devenait de moins en moins puissante, et se refugiait dans un coin de sa tête, derrière ces flammes qui lui brûlaient la peau. Chaque frôlement, chaque baiser ne faisait que les animer encore plus. Savait-il l’effet qu’il lui faisait à cet instant précis ? Savait-il qu’elle était sur le point de se consumer dans cette passion ravageuse ? Dans ce paradis dont il venait de lui permettre l’accès ? Il était bien loin le Keegan froid et distant qu’elle côtoyait depuis des mois. Ce Keegan qui lui paraissait inaccessible. A présent, c’était un homme complètement différent qu’elle embrassait avec avidité. Un homme qui était sortit de sa forteresse protectrice et qui s’abandonnait dans ses bras pour un moment qui allait marquer le début de la déchéance de la brunette. Mais elle n’en avait rien à faire. Tout ce qui comptait à présent, c’était lui, Zayne Keegan Reilly. Lui, et personne d’autre.
Elle sentit les lèvres de Keegan quitter les siennes pour mieux rejoindre sa joue. Ceci lui permettrait, pensait-elle, de reprendre son souffle une bonne fois pour toute. C’était sans compter le feu qu’il allumait encore et toujours au contact de son visage. Et quand elle sentit le feu se déplacer vers son cou, elle pencha instinctivement la tête pour qu’il soit sur sa peau plus rapidement. Même si cette chaleur était étouffante, elle ne pouvait s’en passer à cet instant. Elle ferma les yeux, essayant de contrôler sa respiration du mieux qu’elle le pouvait alors que ses mains quittèrent le cou de son amant pour se retrouver dans son dos. Elle se cambra quelques instants afin qu’elle puisse attraper du bout des doigts la fermeture éclair de sa tenue. Elle en profita également pour repousser ses cheveux sur une épaule, celle qui n’était pas encore assaillie par les baisers du jeune homme. Et c’est dans un bruit sourd qu’elle descendit la fermeture éclair jusqu’au milieu de son dos. Elle ne l’entendit cependant pas, car tout ce qu’elle pouvait distinguer pour le moment était le bruit sec de leur respiration hachées qui ne demandaient qu’un soupçon d’air. Quand la robe se desserra, elle avait l’impression de pouvoir mieux respirer. Pour mieux reperdre cette libération sous les lèvres de Keegan. Les mains de ce dernier, posées doucement sur ses hanches, contribuaient également à entretenir ce feu en pressant de plus en plus sa peau. Sa robe ne servait absolument pas à la protéger de cet assaut, au contraire elle ne servait à rien. Juste à ralentir un temps soit peu leur désir qui prenait le dessus. Elle ne put l’enlever directement, car déjà le jeune homme lui posa un dernier baiser sur son cou avant qu’il ne se redresse et qu’il la regarde dans les yeux. Comme s’il voulait être sûr de cette chose qui était pourtant bien évidente. Et c’est là qu’il lui sourit. Par n’importe quel sourire amusé ou faux qu’il avait l’habitude d’afficher sur ses lèvres. Non, cette fois c’était un sourire sincère. Comme elle ne l’avait jamais vu sur ce visage qui l’obsédait depuis leur première rencontre. D’abord dans la peur de voir ce secret révélé au grand jour à cause de cet homme qui s’amusait fortement de cette situation et qui la mettait en danger. Puis dans ce sentiment qu’elle ne comprenait pas d’une part et qu’elle avait du mal à cerner. Et quand elle découvrit enfin ce qu’elle ressentait, c’était à cause de cet amour qu’elle éprouvait pour lui qu’il revenait sans cesse dans ses pensées, qu’elle croyait le voir partout dans la rue quand il n’était pas auprès d’elle, ou dans ces moments où elle s’imaginait la journée avec lui. Ce sourire lui fit chaud au cœur, et elle ne put s’empêcher de sourire à son tour. Elle ne décrochait pas ses yeux des siens. Elle se contenta de le regarder ainsi, pendant quelques instants. Elle ne jugea pas nécessaire de dire quelque chose. De toute manière c’était comme si plus aucune langue n’existait en sa présence. Parfois, ils n’avaient qu’à se regarder pour se comprendre, pour se faire passer un message discrètement quand la situation était plus qu’ennuyante. A une soirée par exemple, ou autre réunion qu’aucun des deux n’appréciaient, mais où ils allaient tout de même. Car ils savaient qu’après, ils se retrouveraient seuls. Ils pourraient se moquer de la tenue de telle personne, des manies et des gestes de telle autre. Et qu’ils riraient à en perdre haleine en se regardant dans les yeux. Mais là c’était loin d’être un message drôle qu’ils devinaient dans le regard de l’autre. Plein de douceur et de tendresse. Cela faisait chavirer la brunette qui avait alors du mal à distinguer si c’était un rêve ou la réalité. Mais comme elle l’avait deviné quelques minutes plus tôt, jamais elle n’aurait pu ressentir ces émotions, ces sensations que personne ne pouvait imaginer tant qu’il ne le vivait pas.
Ils restèrent ainsi, quelques secondes à se regarder et à se sourire, comme pour s’encourager à faire le grand saut. S’ils continuaient, c’était sûr qu’ils ne pourraient pas retourner en arrière. Ils vont passer une étape presque capitale, surtout pour la jeune femme qui était déjà en couple. Mais la pensée d’Ezra ne traversa qu’une seconde l’esprit de la belle. Car elle avança déjà son visage vers celui de Keegan pour retrouver ses lèvres. Même si elle l’avait voulu, elle n’aurait pu arrêter l’engrenage qui les poussait à passer le pas. Elle décida donc de passer ce pas décisif. Sans penser aux conséquences. Sans penser à rien d’autre qu’à son amant. Pendant le baiser, elle reposa doucement ses mains sur les joues du jeune homme, sentant plus que jamais les mains de ce dernier sur ses hanches et la robe qui était à deux doigts de tomber de ses épaules. Puis, elle les fit glisser doucement vers le cou de Keegan, frôlant sa peau du bout des doigts, pour arriver à son col de chemise. Là, elle l’attrapa fermement et l’attira tout contre elle, tandis qu’elle s’allongeait doucement sur le canapé. Il était à présent au dessus d’elle, et elle entoura son cou de ses bras quelques secondes. Ensuite, elle desserra son étreinte, et descendit ses mains sur le torse du jeune homme, encore emprisonné dans une chemise. Elle entreprit de la déboutonné, faisant du mieux qu’elle pouvait pour ne pas l’arracher car elle ne se contrôlait presque plus. Et quand la chemise fut séparée, elle l’aida à l’enlever, cette fois de manière un peu moins contrôlée, un peu plus pressente pour coller à nouveau ses lèvres au siennes. Cette fois c’était sûr, la situation était encore plus compliquée qu’elle ne l’était déjà auparavant.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Lun 27 Déc - 18:03 | |
| J'ai peur des ciels sans horizons. Que mes bras deviennent ta prison.
Lui sourire, la fixer, la déshabiller du regard. Tout était naturelle pour moi. Je ne réfléchissais pas. Mon coeur me guidait là où mes pensées s'achevait. Je me consumais à la chaleur de ses baisers et je n'arrivais plus à réfléchir. J'étais perdu dans ses yeux chocolaté entre les différents que je pouvais y lire. Je l'avais sentie se cambrer alors qu'elle tentait d'ouvrir la fermeture éclaire de sa robe. Trop accaparé par sa peau je n'arrivais même plus à me concentré. Nos respirations hachuré se rencontraient alors que nous nous fixions inconscient de ce qui était en train de se produire. Vulgaire pantin de nos désirs, nous étions bien loin de cette retenue habituelle qui nous caractérisait. Nous étions bien loin des images sans bavures que nous offrions au reste du monde. Nous étions représenté dans nos expressions les plus simples. Un homme, une femme. Mon coeur s'emballait alors que du bout des doigts j'avais l'impression d'enserrer un feu ardent. Mes yeux perdu dans ceux de la belle, je ne pouvais réprimer le sourire qui naquit au bord de mes lèvres. Une simple expression de mon coeur, de mes pensées qui troublé n'arrivaient à lutter contre cette vague qui m'éprenait. Lorsque je vis Pumkine m'offrit un sourire en retour, j'étais encore plus fichu. J'étais pris, c'était fini, elle m'avait eu et quoique je puisse tenter, je savais que c'était fini. Elle avait gagner la guerre et je me retrouvais prisonnier de la plus belle geôle qu'on puisse espérer. J'étais un prisonnier heureux de faire sa pénitence, je ne pouvais m'empêcher de m'embraser dans cette danse. Et son regard. Son regard troublant, baume charmant, me guérissais. Atténuait mes plaies. Prit dans cet engrenages sur lequel nous n'avions aucun pouvoir, je me laissais faire, incapable de lutter, peu désireux de le faire à vrai dire. J'avais déjà déposer les armes et j'étais prêt à subir les conséquences de mes choix. Il ne restait plus qu'à savoir ce qu'il en fut de son côté.
Sa réponse fut clair. Ses lèvres se mouvant contre les miennes, ses mains sur mes joues laissaient des traces enflammés sur ma peau tant j'avais de plus en plus chaud. Mes mains glissaient sur la robe de la jeune femme que je ne rêvais plus que de lui arracher. J'avais bien du mal à me contrôler et dans ce baiser fougueux j'étais bien loin de réfréner mes ardeurs. Le tracé brûlant des doigts de la belle m'électrisait, envoyant de douce onde dans ma colonne vertébrale alors que je fondais à son contact. La sentant s'agripper au col de ma chemise je la suivais alors qu'elle m'attirait vers elle tout en s'allongeant sur le divan. Une fois allongé au dessus d'elle, pressant mon corps du mieux que je pouvais contre celui de la belle, je sentais ses bras autour de mon goût glisser pour venir s'attaquer à ma chemise. Brûlant de désir et de devoir attendre je ne pu m'empêcher de l'aider là où j'avais l'impression qu'elle prenait bien trop de temps. Ma chemise bien vite ouverte, je tendais un bras tout en la retirant dans une sorte d'état d'urgence. Aidé par Iseult, le bout de tissus se retrouva bien vite au sol alors que penché au dessus de la belle je retournais cueillir ses lèvres avec empressement. Mes mains glissant sur la robe de la jeune femme alors que nous échangions un baiser passionné et empressé dans un désir de se rapprocher toujours plus puissant. Posant mes mains sur les brettelles de sa robe, je les faisais glissé en douceur continuant à partagé un baiser avec la belle. Reprenant ma respiration entre deux échanges de nos lèvres, je laissais mes doigts se balader sur sa peau découverte. Nous avions tout deux complètement oublié Ezra ou bien le couple qu'elle formait avec celui-ci. Je n'étais pas du genre à m'intéressé à l'éthique. Cependant lorsqu'il s'agissait d'Iseult c'était tout à fait différent pour moi. Je ne tenais pas à elle comme aux autres fille qui passent dans mon lit. Non, je n'avais pas l'habitude de m'ouvrir autant avant de passer pour à l'acte. Alors, cette fois c'était plus qu'une simple histoire de coucherie. Pour moi il s'agissait de bien plus en tout cas et alors que je n'arrivais pas à prendre en compte le facteur Ezra je continuais d'agir.
Entre baiser, caresse, oeillades pleine de tendresse. Sa robe ne mit pas longtemps à rejoindre ma chemise au sol. Profitant de l'absence de tissus entre mes doigts et sa beau, je sentais de vagues onde partir du bout de mes doigts pour aller se nicher dans mon cou et descendre le long de ma colonne vertébrale. Séduit par cette sensation et cette vague pudeur qui se trouvait entre nous alors que glissant sur la mauvaise pente nous nous enfoncions toujours plus profondément. C'était fichu, j'étais pris et j'étais surtout incapable de lutter contre ce qui était en train de m'arriver. A bout de souffle, mes lèvres vinrent se loger dans le creux de son cou alors que mes mains descendais le long de ses bras, lui offrant de douce caresse pour venir se loger dans le creux de ses hanches. Embrassant chaque parcelle de son cou, je la sentais frémir sous ses baisers alors que sa peau contre la mienne me rendait fou. Toujours avide de ses lèvres je ne pouvais lutter contre ce besoin irrépressible de l'embrasser. Toujours à bout de souffle, mon coeur battant à tout rompre alors que mon souffle erratique se mélangeait au sien.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Jeu 30 Déc - 0:02 | |
| ©dodixe & shapeless heart
Le temps n’existait plus. C’était une unité qui n’avait plus d’importance à cet instant précis. Peut-être que cela faisait plusieurs minutes qu’ils étaient là, à s’embrasser et à se frôler, n’osant passer le pas qui allait les conduire à leur perte. Mais ça, Iseult s’en fichait. Tout ce qu’elle se posait comme question maintenant était de savoir comment elle avait pu résister aussi longtemps. A ce désir qu’elle ressentait pour lui. Comment avait-elle pu attendre aussi longtemps avant de ressentir de feu dévorant qu’elle avait en elle. Bien que la réponse aurait été évidente en d’autre circonstance, elle ne réussissait pas à la retrouver dans ce brouillard qu’était son esprit et qui n’avait qu’une seule chose en tête. Et le sourire de Keegan ne faisait que l’éloigner d’avantage de cette raison qui refusait tout ceci. Pour son plus grand bonheur. Elle n’avait qu’une seule envie. S’abandonner dans ses bras pour cette nuit. Et sans doute pour encore d’autre moment. Car elle ne voulait pas tout gâcher à nouveau. Elle ne voulait plus se cacher derrière une pseudo muraille qui ne la protégeait en rien. Peut importait les conséquences à cet instant. Plus rien n’avait d’importance. Ezra n’apparaissait pas pour la remettre dans le droit chemin. Ni même les paroles ou les sermons de sa mère quand elle lui avait parlé de sexualité à dix ans. Comme quoi il ne fallait pas tromper son petit ami et blablabla. Mais si on est amoureuse de son amant, on peut faire abstraction de cette règle, n’est-ce pas ? En tout cas c’était ce qu’Iseult avait décidé. De toute manière, le monde n’existait plus. Il n’y avait que cette pièce, ce canapé, et Keegan à présent.
Ne pouvant résister plus longtemps, Iseult approcha à nouveau son visage de celui du jeune homme pour capturer un autre baiser. Même si cette fois, il était plus passionnée que les précédents. Elle pressa quelques secondes ses mains sur ses joues, avant qu’elle ne les descend jusqu’à son col de chemise pour l’agripper fermement et l’attirer tout contre elle, alors que la jeune femme s’allongeait sur le divan. Quand son dos toucha la texture du meuble, elle enlaça le cou de son amant, témoignant à son tour du désir qui prenant de plus en plus le dessus. Il tentait de coller son corps le plus possible de celui de la brunette, et cette dernière ressentait des frissons la parcourir et rejoindre cette boule tellement agréable qu’elle avait dans son bas ventre. Elle qui avait déjà tenté d’imaginer ce genre de situation, elle n’avait jamais douté, même pas une seule seconde, que les sensations qui l’habitaient maintenant pouvaient être aussi forts. Et à la vue de l’empressement de Keegan, Iseult pu deviner qu’il en était pareil pour lui. Elle glissa ses doigts sur la chemise de ce dernier, et commença à la déboutonnée sans laisser ses ardeurs la guider trop violemment. Mais manifestement impatient, le jeune homme lui vint en aide pour l’enlever plus rapidement. Cette chemise ne mit pas longtemps à atterrir sur le sol, laissant ainsi son propriétaire et la jeune femme reprendre le court de leur baiser. A présent, chacun d’eux laissait leur désir pour l’autre s’exprimer librement. Ce qui ravissait Iseult. Elle sentit alors les mains de Keegan lui brûler les épaules, alors qu’il descendait avec douceur les bretelles de sa robe. Elle se cambra donc, afin de lui permettre de la retirer plus facilement. Ceci leur permirent à tout deux de reprendre leur souffle, durant les quelques secondes où ils furent séparés. Mais quand la robe partit rejoindre la chemise du jeune homme, ils se jetèrent pratiquement aux lèvres de l’autre, oubliant le souci vital de respirer. La seule chose qui la faisait vivre à présent était de sentir ses lèvres contre les siennes, ses doigts dessinant un tracé abstrait sur chacune de ses formes, laissant derrière eux une ligne de feu qui ne faisait qu’emballer le cœur d’Iseult de plus en plus vite. Le torse et les bras de Zayne l’emprisonnaient dans une cage où elle avait toujours désiré être enfermée un jour. Les mains de la jeune femme caressaient à leur tour chaque parcelle de la peau nue du jeune homme, suivant les lignes que dessinaient ses muscles et les plis que formait sa position au dessus d’elle. Elle le découvrait petit à petit, ne réussissant plus tout à fait à se contrôler. Ses baisers étaient plus profonds, ses mains plus aventureuses allant sans grande hésitation jusqu’aux hanches du jeune homme, et quand ce dernier se redressait pour mieux se replacer, c’était elle qui se redressait à son tour pour à nouveau le sentir toucher sa peau brûlante. Elle était à présent comme aimantée à lui, sans pouvoir se passer de son contact ou de ses lèvres. C’était tout ce dont elle avait besoin à cet instant. Tout ce qu’elle avait désiré.
Puis, les lèvres de Keegan descendirent jusqu’à son cou. Ses mains frôlaient ses bras pour aller doucement se nicher sur ses hanches. Iseult ferma les yeux, transportée par chaque baiser qu’elle recevait sur sa peau et tentant une énième fois de reprendre sa respiration. En vain, comme auparavant. Jamais elle n’avait pensé que quelqu’un puisse ainsi lui couper le souffle. Sans doute était-ce le désir qu’elle avait tant refoulé qui assiégeait son esprit et lui faisait perdre tout ses moyens. Néanmoins, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir du plaisir à ceci. Elle sentait même les sensations se décuplés, tous ses sens en alertes pour que ces frissons continuent de parcourir son corps dans son intégralité. Elle remonta sa main jusqu’à la nuque de Keegan, tandis qu’il remontait doucement ses lèvres vers celle de la jeune femme, et l’attira un peu plus auprès d’elle. Elle frémissait à chacun de ses mouvements, à chacune de ses caresses. Il devait facilement le sentir, puisqu’elle ne se retenait déjà presque plus. C’est alors que ses deux mains descendirent à nouveau vers les hanches du jeune homme, mais cette fois-ci dans un but précis. Suivant les contours du pantalon du jeune homme, elle lui fit clairement comprendre qu’il n’était plus désiré. Après quelques instants, il se décida de se redresser pour s’en débarrasser, alors que la jeune femme en profita pour se battre avec son soutien gorge qui refusait de s’ouvrir, à cause de la précipitation avec laquelle elle tentait de l’enlever. Elle finit même par grogner de dépit, jusqu’à qu’elle réussisse enfin à l’envoyer valser un peu plus loin. Elle n’attendit plus très longtemps le jeune homme, car il revint auprès d’elle, rencontrant une nouvelle fois ses lèvres.
Cette nuit fut l’une des plus magiques qu’elle n’ai jamais passé. Jamais elle n’aurait pu imaginer passer une telle nuit avec Keegan, avant qu’il ne se décide de lui ouvrir son cœur, son âme, une partie de son passé. Une autre facette de lui-même avait acceptée de l’accueillir dans ses bras. Et c’est après cette soirée riche en émotions qu’elle se réveilla le lendemain matin.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Ven 31 Déc - 0:41 | |
| J'ai peur des ciels sans horizons. Que mes bras deviennent ta prison.
Prit par une sensation d'urgence mêlée à un besoin irrépressible de la toucher, de la sentir, de l'embrasser. Je me retrouvais guider par mon coeur et non mon esprit. Lui, bien perdu au fond de moi. J'aurais bien arracher ma chemise et tout mes vêtements sur le même coup de tête, mais bien décidée à prendre son temps Iseult semblait s'amuser à me faire languir. Une fois ma chemise étendue sur le sol, je ne pu m'empêcher d'assaillir à nouveau ses lèvres. J'avais envie, j'avais besoin de l'embrasser. Comme si tout en moi me poussait à cueillir ses lèvres afin d'assouvir mon désir. Celui-ci même qui me consumait petit à petit alors que mon corps contre le siens je sentais sa chaleur se répandre à travers mes tissus. Lui retirant sa robe avec délicatesse, je faisais de mon mieux pour ne pas être brusque là où je mourrais d'impatience. Malgré le fait que je pouvais à nouveau reprendre mon air, j'étais incapable de respirer. Incapable de me contrôler je n'arrivais pas à récupérer. Mes poumons étaient vide et je n'arrivais pas à me reprendre afin de calmer mon souffle hachurer et les battements de mon coeur bien trop rapide. Mes mains glissant sur sa peau, mes lèvres trouvant place dans son coup, j'étais transporté. Incapable de me contrôler, incapable de lutter contre moi même. Cette part qui à force d'être refoulé à la cime de mon esprit, que j'avais quasiment oublié. La sentant frissonner sous mes doigts, mes lèvres retrouvèrent le chemin jusqu'aux siennes alors que je ne savais plus commandait. Moi ou cette passion que je n'arrivais pas à contrôler à enrayer. Sa main sur ma nuque, nos bouches se battant dans une symphonies de caresses et de contrôles, les yeux clos je m'imprégnais de cet instant magique. Bien vite ses mains descendirent jusqu'à mes hanches alors que je savais ce qu'elle allait chercher à faire. Pumkine s'amusa alors à jouer avec les bords de mon pantalon me faisant frissonner d'appréhension et d'impatience. Ne tenant pas très longuement je me redressais afin de le retirer en toute hâte. Cependant mes mains glissaient sur le bouton du jean alors que je m'énervais légèrement. Arrivant finalement à ouvrir le jean j'abaissais la tirette pour l'envoyer valser derrière moi sans plus de cérémonies. Me penchant à nouveau vers la belle, je la découvrais dans cette nouvelle semi nudité qui attisait un peu plus le feu qui avait déjà prit part de mon corps...
Les yeux clos, je sentais les rayons du soleil s'abattrent sur ma nuque réchauffant celle-ci avec douceur alors que toujours emporté par les brumes du sommeil, je n'arrivais pas à me sortir d'un doux rêves que je venais de faire. Attirer par la chaleur du corps à côté du mien, je serrais la jeune femme dans mes bras, celle-ci même qui s'y blottit en me donnant l'impression de s'y plaire. L'odeur agréable qui me berçait était particulièrement savoureuse. Trop bien à la suite de se rêve que pour ouvrir les yeux, je me retrouvais à craindre cet instant ou le sommeil me quitterait éloignant loin de moi cet impression douce du à un mélange de félicité et de bonheur enfin à porté de main. Mes bras serré autour de la taille de cette jeune femme je sentais le tissus fin de ma chemise recouvrir sa peau alors que petit à petit le rêve laissait place à la réalité. Ne pouvant y croire tout d'abord j'hésitait à prendre pour vérité ce qui me donnait l'impression de tenir du rêve. Comment croire en effet que j'avais pu ouvrir mon coeur. Que j'avais pu le faire, mais plus que cela qu'elle ai pu m'aimer un tant soit peu pour ce que j'étais. Car j'étais terrifié. J'avais peur de me faire repousser. Plus que d'être repoussé, j'avais peur de me retrouvé blessé une fois que quelqu'un aurait découvert ce que j'étais réellement. Et voila que je lui avouais une part de ma vie. Mon passé qui plus est. Cette part que je refoulais depuis tant de temps qu'elle m'apparaissait comme une zone ombrageuse de ma vie. Une zone que j'avais prit soin à réduire à sa plus simple expression afin de ne pas en souffrir. Pourtant, je sentais la belle dans mes bras. Je sentais sa chaleur, sa fragrance si reconnaissable et même ses cheveux qui venait chatouiller avec douceur ma peau. Était-ce réellement possible ? Plus qu'Ezra, plus que tout ce qui nous séparaient. Était il possible que plus que tout ça elle ai jamais pu m'aimer un tant soit peu pour cette part de moi que je lui avais toujours caché ?
Prenant le partit d'ouvrir les yeux, c'est avec difficulté tout d'abord que j'ouvrais à peine mes paupières la lumière agressant mes prunelles. Une fois les premières douleur passée. Je pu enfin apercevoir le monde autour de moi. Les images de la soirée me revenait. Plus que de simple image floue d'un rêve, tout me semblait parfaitement réelle. Tout était réelle. Je le su une fois que je la vis là dans mes bras. A porté de main. Son visage aux traits fin emprunt d'une candeur et d'une pureté tout bonnement divine. Voila que sans y avoir jamais cru. Sans avoir jamais osé l'espéré, je me retrouvais avec la jeune femme dans mes bras après avoir passé la plus parfaite des nuit. J'osais à peine y croire tant ça me semblait y réel. Le sourire éclatante qui se trouvait sur mes lèvres m'étonnait moi même. Ma tête appesantie contre un coussin de mon divan, je fermais les yeux trop content de pouvoir enfin profiter d'un réveil fait de joie que pour rompre ainsi cette étreinte.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Mar 4 Jan - 23:03 | |
| ©dodixe & shapeless heart
A présent, elle était bien plus qu’heureuse. Elle savait maintenant que Keegan ressentait les mêmes sentiments qu’elle, bien qu’ils soient quelque peu problématique pour la relation amoureuse qu’elle entretenait déjà. Mais Ezra était bien loin de leur esprit à cet instant. Aucun d’entre eux ne pensait à lui. Ni aux problèmes que cette liaison pourrait engendrer dans leur vie. Ils étaient commandés par leurs pulsions, le désir qu’ils avaient l’un pour l’autre si souvent refoulé, si souvent dissimulé sous de traits innocents qui ne pouvaient sous entendre une ambigüité. Cette voix qui avait si souvent chuchoté à Iseult que le jeune homme ne devait certainement pas l’aimer, était assaillie par les flammes qui habitaient la jeune femme, alors que les mains de Zayne parcouraient ses bras pour se nicher sur ses hanches. Il devait sentir très facilement les battements rapides de son cœur, car ils étaient littéralement collés l’un à l’autre, s’embrassant sans cesse et les mains se baladant sur chaque recoin du corps de l’autre, le découvrant comme jamais. Elle savait qu’elle ne pourrait plus reprendre correctement sa respiration désormais. Elle sentait comme une pression autour de sa cage thoracique lui emprisonner les poumons, les empêchant de se remplir pleinement. Mais elle appréciait cette sensation. De plus, elle ne put trop y penser, à cause de l’assaut des lèvres de son aimé sur son cou, puis sur ses lèvres. Et doucement, la patience ayant quitté les deux amants, Iseult descendit ses mains vers les hanches de Keegan afin de lui faire comprendre, en touchant les bords de son pantalon, qu’il devait le retirer au plus vite. C’est ce qu’il fit après quelques instants, se redressant et se battant avec l’un des derniers vêtements qu’il portait encore. La brunette de son côté, se redressa également pour passer ses mains dans son dos, tentant tant bien que mal d’enlever son soutien gorge. Après quelques secondes, elle réussit à l’envoyer un peu plus loin, sans se soucier de son sort. Elle fut très vite rejointe par Keegan, qui reprit sa place au dessus d’elle, appuyant son torse contre le sien dans une étreinte passionnée.
Iseult aurait aimé ne pas se réveiller. Endormie dans les bras de Keegan, elle était blottie contre lui, le visage serein témoignant de son sommeil sans rêve. Et pourtant, le soleil en avait décidé autrement. En effet, ses rayons traversaient les fenêtres de la maison du jeune homme, et venaient se poser sur leur cou. Une douce chaleur se rependit sur la peau de la brunette, alors que le brouillard de son sommeil se dissipait petit à petit. Les évènements de la veille revenaient dans son esprit dans un ordre parfaitement chronologique. Comment elle s’était réveillée le matin. Ce qu’elle avait fait pour passer le temps en espérant que quelqu’un lui ordonne presque de sortir pour une balade. Le message de Keegan qui l’avait tiré de cet état passif dans lequel elle se trouvait depuis son réveille. Le restaurant, avec la réceptionniste, le serveur collant et les différentes discussions qu’ils avaient eu. L’arrivée chez Zayne, là où il avait baissé les armes. Et la suite. Les dernières heures passées en sa compagnie étaient parfaitement net, sans défauts. En y repensant, Iseult distingua quelques frissons, alors qu’elle sentait la chemise du jeune homme sur ses épaules et les bras de ce dernier l’entourer pour la tenir contre lui et pour éviter qu’elle ne tombe. Car elle reconnaissait également la texture du canapé, qu’ils n’avaient pas quitté depuis qu’ils étaient ici. Elle entendait la respiration sereine de Keegan contre son visage, et c’est grâce à ça qu’elle se tirait doucement de ses songes nocturnes. Les bruits auparavant étouffés étaient à présent un peu plus clair. Elle entendait un vague tic tac d’une horloge dans une pièce voisine par exemple. Elle se rapprocha un peu plus de Keegan, alors que ce dernier resserra son étreinte. Sentir les bras du jeune homme autour d’elle la rassurait. C’était comme une preuve pour elle que ce qu’il avait dit la veille n’était pas que du vent. Que ce n’était pas avec Keegan le gosse de riche qui se croit tout permis et détestable aux premiers abords qu’elle avait passé cette nuit. Bel et bien avec cette part fragile cachée en lui, et dont elle était à présent autant attachée qu’avec son côté agaçant. Car au départ, elle n’avait jamais eu vent de son passé. Rien ne laissait sous entendre ce qu’il avait vécut, car il faisait tout pour le dissimuler. Et c’est de lui dont elle était tombée amoureuse. Elle ne savait pas trop comment, mais comme on le dit « le cœur a ses raisons que la raison ignore. » Cette raison était guidée par le fait qu’Iseult était déjà en couple avec Ezra. Il était donc impossible pour elle d’espérer plus que de l’amitié. Et puis il s’était dévoilé. Ce Keegan violemment arraché à sa mère, encore blessé par cet accident qui lui avait donné une simple cicatrice alors qu’il lui avait prit la femme qui comptait le plus à ses yeux. Ce petit garçon angoissé de souffrir une fois de plus dans sa vie et qui s’était donc créé une carapace, une forteresse qui semblait indestructible, mais qu’Iseult avait réussi à détruire. Et là, elle c’était vraiment rendu compte que la partie était finie. Cette facette l’avait touché, et elle savait qu’elle ne pourrait plus s’en détacher. Il l’avait emprisonné auprès de lui, sans lui laisser de chance de s’échapper. D’ailleurs, elle ne le voulait pas. Cet amour était trop fort pour qu’elle puisse l’oublier. Et elle ne se pardonnerait jamais si elle devait le blesser. Ça serait comme blesser une partie d’elle-même. Ils étaient liés à présent. L’un était pour l’autre sa bouée de sauvetage, indispensable à sa survie dans ce monde effrayant qui les attendait au dehors. Heureusement, ils étaient encore l’un contre l’autre dans cette maison protectrice, là où ils étaient sûrs de n’avoir rien à craindre. Iseult le savait, son destin c’était joué la veille, dès son arrivée dans cette demeure. Elle avait eu la possibilité de s’échapper, il lui avait laissé une porte ouverte. Mais elle avait décidé, à ses risques et périls, de continuer la route qu’elle craignait tant, et qu’elle avait essayé d’effacer du mieux qu’elle pouvait au départ. Celle qui menait vers Keegan.
Elle ouvrit doucement les yeux. La première chose qu’elle vit était le torse nu du jeune homme. Cette vue amena avec elle un flot d’images de la nuit passée, et elle ne put s’empêcher d’en sourire. De contentement. Elle releva les yeux vers le visage de Zayne, la tête paisiblement appuyée sur un coussin, avec le même sourire aux lèvres. Celui d’Iseult en fut encore plus grand. Délicatement, elle fit en sorte d’avoir le visage face à celui du jeune homme, en essayant de ne pas le réveiller. Même si ça ne l’étonnait pas qu’il le soit déjà, à cause de ce sourire. Elle resta quelques instants à le regarder ainsi. L’aspect calme et serein de son sommeil qui émanait de ses traits apaisait profondément la jeune femme. Puis, elle s’approcha, et posa ses lèvres sur les siennes. Pas très longtemps, car elle recula le visage pour voir s’il ouvrait les yeux. Elle dit ensuite, dans un doux chuchotement.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Jeu 6 Jan - 0:24 | |
| Et celle qui espère de refaire le monde. Un monde fait de lumière et de neige en été et de soleil d'hiver. Et de nuits d'amour...
Je n'arrivais pas à en revenir. Allongé dans le divan, la jeune femme dans mes bras. Je n'arrivais pas à admettre l'idée que j'ai pu lui ouvrir mon coeur. Sur le coup, je n'avais plus peur. Moi qui avait l'habitude d'avoir mal. Qui connaissait la souffrance comme personne. Moi qui avait l'habitude d'avoir si mal que je n'arrivais pas à respirer, moi qui avait si mal mais qui faisait semblant de sourire. J'avais oublié ce que ça faisait de se sentir léger. J'avais oublié ce qu'était l'espoir d'un jour ne plus ressentir cette douleur. De pouvoir gonfler ses poumons avec aisance sans se soucier de cette douleur qui tapie dans l'ombre attend un autre tournant. Un changement d'état d'esprit. Un autre instant de doute. De peur refoulé, qui finalement vient vous assaillir et vous empêcher à nouveau de respirer. Cependant. Là, avec elle dans mes bras. Je ne ressentais plus cela. Comme si ça c'était envolé. J'étais incompréhensiblement, indiciblement et simplement différent. Un large sourire aux lèvres je laissais la chaleur de son corps contre le mien me bercer dans ce sommeil à moitié réveillé dans lequel je me trouvais. J'étais bien. Loin des ennuies du monde, des aléas de la vie et de ce qu'elle donne et au contraire reprend. J'aurais pu me rendormir sur le coup, retourner au pays des songes partagé quelques instants encore la compagnie de mes songes les plus doux. Cependant Iseult avait une autre idée en tête semble t'il. En effet, je la sentis bouger avec douceur mes bras toujours serré autour d'elle avant qu'elle ne s'immobilise l'espace de quelques instants. Continuant de feindre le sommeil, je ne pu cependant pas effacer le sourire béat qui avait trouvé place sur mes lèvres. J'imagine sans difficulté que c'est pour cette raison qu'elle ne mit pas très longtemps à se rendre compte que j'étais bien réveillé.
Ses lèvres poser sur les miennes en guise de réveil matin était la meilleure chose qu'on puisse désirer en ce bas monde. Apaiser et désireux d'obtenir plus, j'ouvris les yeux en douceur alors qu'elle me saluait dans un doux chuchotement : "Bonjour" La fixant quelque instant, les rayons du soleil venant éclairer son visage, je ne pu réprimer le sourire que je conservais déjà depuis quelques temps. A croire qu'il m'était impossible de changer d'expression face à la jeune femme. La fixant sans répondre l'espace de quelques instants je crois que j'étais simplement subjugué. Reprenant le cours de mes pensées, je sus simplement répondre : "Bonjour" A croire qu'on avait prit un malin plaisir à me retourner le cerveau durant la nuit. J'étais incapable de réfléchir correctement à vrai dire. C'est pourquoi je rapprochais mon visage de celui de la belle collant mon front au sien avant de fermer à nouveau les yeux. J'étais juste bien. Sans rien de plus ni de moi. Bien comme on ne l'est que rarement en s'en rendant compte. Aucune petite douleur, aucune jeune, rien. Et dire que c'était savoureux aurait été mentir, c'était tellement plus à sa manière. Je laissais mes mains se balader dans le dos de la belle, émettant un doux bruit de froissement alors que ma chemise sur ses épaules m'empêchait de sentir sa peau. M'enivrant de sa fragrance, me berçant du silence, je profitais de l'instant. Sans penser au reste, au monde derrière la porte, à Ezra qui subirait nos choix, à ce qui se trouvait à l'extérieure, non je ne pensais pas à tout cela et sincèrement j'adorais ça. Ne plus se soucier de mon image, ne plus faire attention à ce que les autres pensent, c'est une douce libération. Et l'espace de quelques instant il s'agit simplement d'une évidence. La liberté est plus proche que ce qu'on n'ai jamais réellement pu l'imaginer. J'ouvris à nouveau les yeux, tout en poussant un léger soupire d'aise. Si le soleil n'était pas venu nous rappeler à l'ordre j'aurais pu rester endormi des heures durant sans jamais me réveiller tant j'étais bien avec elle dans mes bras.
Embrassant à nouveau Iseult avec brièveté, je lui soufflais par la même occasion : "Je vais chercher quelque chose je reviens." Me déplaçant légèrement, je passais au dessus d'elle avant de me mettre debout avec pour unique vêtement mon boxer. C'est donc torse nu et avec aisance que je me dirigeais vers ma cuisine. Une fois à l'intérieure de celle-ci, j'attrapais de quoi se faire un petit déjeuner sans trop regarder ce que je prenais. Sortant des tiroirs de quoi se faire des tartines, j'achevais de prendre des affaires en attrapant une nappe. C'est donc le tout dans les bras que je retournais dans le salon pour installer la nappe sur la table basse avant d'y étendre mon butin. M'attardant quelques instants sur le corps de la jeune femme allongé dans le divan, je ne pu m'empêcher de la contempler, ma chemise cachant avec légèreté et ce qu'il faut de suggestion ses courbes avantageuses. Prêt à partager un petit déjeuner copieux et surtout en sa compagnie, j'attendis d'abord qu'elle se redresse avant de m'installer à côté d'elle sans pouvoir m'empêcher de laisser mes yeux se balader sur sa tenue. C'est qu'elle était même plus qu'à craquer, horriblement sexy et terriblement désireuse. Me mordillant légèrement la lèvre inférieure, je ne pu m'empêcher de poser mes lèvres sur son cou tout en laissant ma main se balader dans ses cheveux avant de lui souffler en la fixant dans les yeux : "Bien dormi ?" Lui offrant un léger sourire, je ne doutais pas un seul instant qu'elle puisse lire sur mon visage à quel point j'avais bien dormi. A croire qu'en plus d'avoir un sourire bat aux lèvres, j'avais droit à une pancarte au dessus de la tête qui exprimait ce que je pensais. C'était étrange, mais loin 'être déplaisant, enfin pour le moment.
Dernière édition par Z. Keegan Reilly le Sam 8 Jan - 12:10, édité 1 fois |
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Jeu 6 Jan - 23:01 | |
| ©dodixe & shapeless heart
La soirée de la veille avait été la plus fantastique qu’Iseult n’avait jamais vécut. Bien qu’elle savait au fond qu’elle faisait une bêtise. Se jeter dans les bras de Keegan comme elle l’avait fait lui vaudra des ennuis, un jour ou l’autre. Peut-être que ses amis lui tourneront le dos, se disant qu’elle n’était finalement pas digne de confiance. Peut-être qu’Ezra le découvrirait le lendemain, et par la suite il saurait tout ce qu’elle avait fait dans l’espoir de lui plaire et lui tournera également le dos. Peut-être qu’elle précipitera son amant avec elle dans sa chute, qui sait quels sont les dangers et les risques de ce monde fait de luxe. Mais au moins, elle ne sera pas entièrement seule, car elle savait qu’il sera toujours là. Elle l’avait vu au moment même où il lui avait ouvert son cœur. Cette sincérité ne pouvait être jouée dans un jeu d’acteur, même si c’était le meilleur de tous. Il avait été sincère quand il l’avait embrassé. Quand il l’avait enlacé. Quand il l’avait dévoré de baisers tous plus fous les uns que les autres. Quand, avec elle, il s’était endormi après que le désir qui les animait ce soit essoufflé. S’il avait feint tout ceci, c’est qu’il était vraiment très fort. Mais même si elle avait encore un peu de mal à l’admettre, elle se rendait peu à peu compte qu’il l’aimait autant qu’elle l’aimait. Qu’elle n’avait pas été la seule à retenir ce qu’elle ressentait avec difficulté. Oui, elle avait du mal à admettre que tout soit réel. Qu’elle avait la chance d’être aimée par cet homme qui l’attirait comme un aimant depuis des mois, sans se soucier des complications de cette relation pourraient entrainer. De tout ce que les autres pourraient dire sur cet amour qui avait éclaté au grand jour entre eux. Mais là, il n’y avait pas de place pour ce genre de problèmes. Elle n’en avait tout simplement rien à faire. A quoi bon penser à des choses négatives, alors qu’elle venait à peine de se réveiller dans ses bras.
Le soleil perçait dans les fenêtres de la villa quand elle ouvrit les yeux. Elle n’était pas dans le même état qu’elle se trouve parfois à ce moment là. Ces moments de doutes, où elle ne savait absolument pas où elle se trouvait, ni comment elle était arrivée là alors qu’elle était dans son propre lit. Non, là elle savait parfaitement tout. C’était sans doute les bras de Keegan entourant sa taille avec douceur qui l’avaient mené sur la voie. Iseult releva les yeux vers le visage paisiblement endormi de ce dernier, même s’il arborait un grand sourire. Elle su alors qu’il ne dormait pas. Ou plus du moins. Elle remonta jusqu’à ce que son visage soit face à celui du jeune homme. En le regardant, elle se disait que tout ça était une véritable chance. Si on lui avait dit la veille au matin qu’elle allait finir la soirée de la façon dont elle se termina, elle n’aurait sans doute jamais cru ses paroles, même si au fond d’elle elle aurait espéré que ce soit vrai. Après quelques instants à le fixer silencieusement, elle avança son visage pour lui voler un baiser. Petit certes, mais il lui serait dorénavant beaucoup plus dur de résister à la tentation de ses lèvres puisqu’elle y avait succombé de tout son être. Elle se recula ensuite, découvrant les paupières du jeune homme s’ouvrir et plongea immédiatement dans son regard.
iseult - Bonjour. keegan - Bonjour. Keegan laissa son sourire s’imprimer sur son visage, et Iseult en fit autant. Elle n’avait pas besoin de la parole pour lui faire comprendre son humeur à cet instant. Il s’approcha alors d’elle pour poser son front contre le sien. La jeune femme se laissa faire, mais se rapprocha encore un peu de lui, sentant sa main lui caresser le dos, et c’est à ce moment précis où elle maudit cette chemise qui empêchait les doigts du jeune homme d’être en contact direct avec sa peau. Elle retrouva les frissons qui avaient balayés l’ensemble de son corps quelques heures plus tôt, et cela lui fit très plaisir de les sentir à nouveau. Collée à lui, sa main montant et descendant avec délicatesse son dos, son front contre le sien. C’était tout simplement le paradis. Le temps semblait s’arrêter pour eux. Elle ferma elle aussi les yeux, et elle sentait qu’elle pourrait très bien s’endormir à nouveau s’il continuait ainsi longtemps. Mais finalement il arrêta, et il l’embrassa à son tour brièvement. Elle n’avait pas eu le temps de protester que ce baiser la clouait sur place. Elle allait devoir s’habituer à manquer de chavirer à chaque baiser. Mais le plus beau dans tout ça, c’est qu’elle savait qu’elle ne s’y habituerait jamais. Elle ressentira encore et toujours ce cœur qui manque un battement dans sa poitrine pour prendre une course folle, ces frissons traversant son échine, du haut de son crâne jusqu’à la plante de ses pieds. Et c’était ça le plus irrésistible, ce qui allait l’attirer encore et toujours sur ses lèvres. Iseult ouvrit à nouveau les paupières pour voir Keegan lui sourire, puis il se déplaça légèrement.
keegan - Je vais chercher quelque chose je reviens. Elle se contenta d’acquiescer, car il était déjà passé au dessus d’elle pour se lever. C’était sûr, elle n’avait pas l’attention de partir. Elle le suivit donc du regard jusqu’à ce qu’il soit hors de porté. Elle en profita pour s’étirer, puis elle resta coucher et guettait le retour de Keegan. Ce dernier ne se fit pas trop attendre, et il arriva avec toute sorte de chose à manger et une nappe qu’il disposa sur la table basse. Il la contempla ensuite, attendant qu’elle se redresse pour pouvoir la rejoindre ensuite, ce qu’elle fit rapidement. Il contourna alors la table pour s’assoir à ses côtés. Il ne put s’empêcher de laisser son regard balayer sa tenue, qui était très légère. Elle en sourit, inévitablement. Puis, elle le vit se rapprocher une nouvelle fois, glissant ses doigts dans ses cheveux et ses lèvres sur son cou. Iseult s’en mordit la lèvre inférieur comme venait de le faire le jeune homme, et ferma les yeux jusqu’à ce qu’elle ne sente plus de baisers sur sa peau.
Elle lui lança un regard convaincu, comme si la réponse était évidente.
iseult - Oh oui, j'ai très bien dormi. Mais je dois dire que... Elle se faufila à nouveau dans ses bras pour poser sa tête sur l’épaule de Keegan, l’air aussi béat que lui.
iseult - Le réveil était encore mieux. Elle ne s’était jamais sentie aussi heureuse. Les moments de joie qu’elle avait déjà vécut lui semblaient pâles et sans éclat comparés à celui qu’elle vivait actuellement. Mais elle devait également admettre qu’elle avait l’impression de ne plus avoir de souvenirs à prendre comme exemple. Comme si sa tête était vide de toute mémoire, sauf de celle de la journée de la veille, à partir du moment où elle s’était très vite habillée pour rejoindre Keegan au restaurant. Ce qui c’était passé avant, le jour d’avant, des années auparavant, n’avait plus une seule raison d’exister pour l’instant. Et elle ne cherchait aucunement à retrouver ses souvenirs perdus momentanément. Le seul qu’elle avait à l’esprit lui convenait parfaitement.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Dim 9 Jan - 17:26 | |
| On est quelques milliards à chercher l'amour...
Le réveil avait été inimaginable. J'avais eu l'impression de sortir d'un rêve pour rentrer dans un autre. La belle dans mes bras plus rien ne me retenait à la réalité. C'était bien trop beau pour être vraie et je me retrouvais à ne pas y croire. Alors j'avais préféré refermer les yeux, raffermir mon emprise sur le corps de la belle avant de retourner dans un semi sommeil. Cependant, lorsque Pumkine effleura mes lèvres je ne pu qu'ouvrir les yeux avec paresse. Lorsqu'elle me salua je ne savais pas quoi dire. L'esprit vide, je ne pu que lui dire bonjour en retour, un sourire béat sur le visage incapable de retenir cette part de moi qui rayonnait à cause/grâce à elle. C'était plus fort que moi, je n'arrivais pas à résister face à cette vague incompréhensible qui m'éprenait. J'avais l'impression d'être pareille à un ado. Un adolescent éprit d'une fille qui n'arrive pas à réprimer la joie qu'il ressent face à la fille qu'il tient dans ses bras. Après quelques instants je décidais d'aller chercher à manger dans la cuisine attrapant plein de choses différentes avant de revenir dans le salon pour installer le tout et m'asseoir à côté de la belle. Je lui demandais si elle avait bien dormie alors que je m'amusais à embrasser avec délicatesse le cou de la belle. M'arrêtant après quelques instants je la fixais dans les yeux alors qu'elle me répondait :"Oh oui, j'ai très bien dormi. Mais je dois dire que..." la fixant avec intensité j'attendais la suite de ce qu'elle allait dire. C'est alors qu'elle se faufila dans mes bras avant de poser sa tête sur mon épaule, son souffle chaud frôlant avec délicatesse ma peau. "Le réveil était encore mieux" Penchant légèrement ma tête vers le visage de la belle je la regardais sans rien dire. On était simplement assis l'un à côté de l'autre, mon bras autour de son corps frêle, sa tête sur mon épaule, juste là à se regarder. Nous étions parfaitement insouciant. Plein de cette insouciance que j'avais toujours rêvé et qu'aujourd'hui je goûtais avec délice. La regarder dans les yeux me faisait oublier le monde, la voir me sourire accélérait avec délicatesse les battements de mon coeur. J'étais prit, j'étais fichu, totalement et éperdument dingue d'elle. Ça en était presque triste. Triste de perdre cette liberté que je m'étais offerte jusque là. Seul et sans attache. Cependant, si me faire mettre en laisse voulait dire que j'allais me sentir aussi léger et bien qu'en cet instant j'étais tout à fait d'accord.
Lui souriant, j'attrapais sa mèche de cheveux avant de la replacer derrière son oreille. Laissant ma main glisser le long de sa joue, j'attrapais son menton avant de poser mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser avec légèreté et douceur. Il n'y avait rien à dire. Cette impression de sérénité et ces picotements qui me prenait dans le cou me transportait alors que je sentais la douceur de ses lèvres contre les miennes. Après quelques instants de douceur je la regardais tout en lui répondant : "Le meilleur des réveils que j'ai eu jusqu'à présent." Continuant à sourire avec légèreté je me redressais légèrement pour attraper une biscotte dans son paquet avant de la mordre sans délicatesse. J'aurais pu prévoir un petit déjeuner plus complexe. J'imagines qu'on aurait même pu aller manger un brunch à gauche ou à droite. Cependant, j'avais tellement l'habitude de faire dans le faste. D'étaler le luxe dans lequel je vivais. Non, aujourd'hui ça sera dans la simplicité. Puis, nous avions bien mieux à penser que de nous tirer à quatre épingles avant d'aller manger un petit déjeuner ridiculement petit tout en regardant des gens qui nous intéresseront pas. Non, aujourd'hui Keegan Reilly se terrerait chez lui avec une fille pour ne rien faire de particulier. Non, juste rester avec elle pour le plaisir d'être avec elle. La fixant dans les yeux je dis : " Que veux tu ? Si tu veux je peux demander à ce qu'on te fasse le petit déjeuner de ton choix."
Mes yeux perdu dans les siens, j'étais loin très loin du monde extérieure. Peu m'importait Ezra, peu m'importait le monde extérieure et ses lois en vigueur. Non, j'étais bien trop accaparé par ce qui se trouvait entre ces quatre murs. Trop accaparé par son sourire et sa personne par trop rayonnante. Nous n'avions pas aborder le sujet de son petit ami. Celui à qui elle ment, celui à cause de qui elle s'est mis à prostituer sa compagnie afin de gagner de l'argent. Certes ,avant cette nuit nous n'avions rien fait. Toutefois, si elle avait osé faire cela pour garder son prince charmant, elle devait tenir à lui. Mais jusqu'à quel point ? C'était la question que je me posais alors que je la regardais sans rien dire attendant sa réponse. Elle s'était tout de même inventé une vie pour lui, elle lui avait menti tout du long afin de le regarder. Quant à moi, j'ai toujours su la réalité. Cependant, c'était plus compliqué que ça. Tellement plus complexe et je me demandais bien comment ça allait pouvoir finir. Je la soutiendrais en tout cas, mais jusqu'où irions. Je ne savais pas ce qu'elle était prête à perdre, mais je savais qu'à tout les coups elle allait perdre, quel que soit sont choix et quoiqu'elle fasse. Mais profiter de l'instant m'apparaissait plus logique. Plus doux et plus sincère sur le coup car c'était ce que je voulais. Profiter sans penser à demain à la vie en dehors. A ce qui m'avait mener jusqu'ici et m'avais éloigner de moi par le passé. Je ne pensais à rien, sauf son regard troublant baume divin qui me soignait.
|
| | | welcome to ... Invité Invité
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan Sam 22 Jan - 19:30 | |
| ©dodixe & shapeless heart
Les doigts coururent le long de son échine, faisant naitre des milliers de frissons qui se propageaient dans l’ensemble de son corps. Front contre front avec celui avec qui elle avait passée la nuit, Iseult ne pouvait s’empêcher de se rapprocher de lui, de se blottir dans ses bras, se laissant envahir par un sentiment de sécurité et de protection alors qu’elle fermait à nouveau les yeux. Beaucoup d’images défilaient dans sa tête, et surtout celles concernant la soirée de la veille, même le malaise qu’ils avaient surpassés lorsqu’ils étaient au restaurant, mais il ne tenait qu’une très petite place dans sa mémoire. C’était surtout à partir du moment où le second malaise, sentimental celui-ci, ne fasse son apparition lorsqu’ils étaient tout deux sur ce canapé, et qu’il était suivit par bon nombre de baisers. Elle ne s’était jamais sentit aussi bien qu’ainsi collée à Keegan, et ses douces caresses dans son dos auraient suffit pour la faire retomber dans le sommeil presque immédiatement. Cependant le jeune homme changea de position, passa au dessus d’elle et lui affirma qu’il allait chercher quelque chose à manger dans la cuisine et qu’il revenait. Iseult acquiesça, et se contenta de le regarder partir jusqu’à ce qu’il soit hors de portée de son champ de vision. Elle resta ainsi couchée sur le divan, savourant encore les souvenirs qui ne cessaient de revenir, sans qu’elle ne puisse les chasser. Elle ne pouvait cependant penser à rien d’autre, comme si le jeune homme lui avait fait un lavage de cerveau pendant qu’elle dormait et qu’elle soit conditionnée pour ne penser qu’à eux. Car oui, le principal sujet de ses pensées était bel et bien elle et lui. Depuis le jour de leur première rencontre, ils avaient bien tenté de se tenir à distance l’un de l’autre, conscients des conséquences qui allaient être très importantes s’ils tombaient dans les bras l’un de l’autre. Mais quand elle y repensait à présent, à chaque fois qu’ils s’éloignaient, il y en avait toujours un des deux qui craquait et qui envoyait un message à l’autre pour qu’ils se revoient. Jamais l’un sans l’autre. Ils étaient indispensable l’un pour l’autre. Un désir inavouable, un nirvana qu’ils ne pouvaient qu’imaginer atteindre un jour par l’imagination, une attirance si forte qu’ils ne pouvaient se l’avouer à eux-mêmes. Et pourtant, la destruction de la barrière de Keegan, avait permis aux deux amants de se rapprocher comme il ne leur était normalement pas autorisé. C’était dangereux, mais c’était peut-être ça qui était le plus attirant. D’une part la personnalité de l’autre, et d’autre part le goût du risque qui émanait d’une telle liaison. Mais ce n’était pas le plus important pour Iseult. Pour elle, c’était surtout le fait qu’elle l’aimait. Oui elle l’avouait enfin à elle-même, ce n’était pas qu’une attirance physique qu’elle ressentait, mais bel et bien de l’amour. De l’amour heureusement partagé par le jeune homme. Elle savait qu’elle avait beaucoup de chance. Combien de jeunes femmes sont déprimées parce que l’objet de leur passion n’est pas présent à leur côté ? Parce qu’il ne ressent rien pour elles mais tout pour une autre ? Elle aurait pu tomber dans ce triste cliché, mais le destin en avait décidé autrement.
Elle entendit des pas revenir là où elle se tenait, et elle aperçue enfin Keegan, chargé d’aliments qui leur promettaient un petit déjeuner copieux. Ce qui ravie la jeune femme. Le temps d’un instant, elle avait eu peur qu’il ne veuille l’emmener chez quelqu’un qu’elle ne connaissait absolument pas pour manger avec d’autre riches héritiers, comme ceux-ci le faisait souvent. Ce genre de réunion matinal aurait pu être bien sympathique, s’il n’était pas animé que par des ragots de jeunes bourgeoises au teint de pêche parfait et d’argent du côté des hommes propres sur eux. Avec son Sugar Daddy, elle avait eu l’occasion d’aller à un tel brunch, mais elle lui avait fait clairement comprendre qu’elle n’appréciait pas. Ils étaient finalement partit bien vite, attirant peut-être des regards envieux dans leur dos ou des chuchotements, mais ça elle n’en avait rien à faire à l’instant où ça se passait. De plus, les manières qu’il fallait adopté n’étaient pas ceux qu’elle utilisait d’habitude, quand elle avait le temps de prendre un petit déjeuner. Manger deux fruits en trente minutes, ne pas pouvoir manger ne serait-ce qu’à sa faim sans craindre des critiques par la suite, ce n’était pas ce qu’elle appelait un repas. Keegan l’avait alors finalement invité à continuer chez lui, et elle avait fini par presque dévorer le contenu d’un plateau finement préparé par une de ses employées si nous pouvons utiliser ce terme. Ainsi, la brunette avait un air tout à fait ravie de le voir chargé de biscottes et autre produits de ce genre, ce qui prouvait que lui aussi avait grandement envie de rester chez lui, à profiter de sa présence. Elle finit par se redresser, afin de laisser le jeune homme la rejoindre sur le canapé. Aussitôt, comme si ne pas sentir sa peau contre la sienne durant ce court moment lui avait manqué, il se pencha sur elle et balaya son cou de baisers. Le cœur de la jeune femme fit un bon dans sa poitrine, alors qu’elle ferma à nouveau les yeux, traversée par des frissons prenant naissance à chaque endroit touché par les lèvres de Zayne.
C’était une évidence pour la jeune femme qu’elle ait passé une bonne nuit de sommeil. Même si le canapé n’était pas extrêmement large et sans doute avait-elle manqué de tomber plusieurs fois pendant son sommeil, tout ceci n’étaient de simples formalités. Le fait qu’elle ait eu l’occasion de dormir au creux de ses bras était une raison suffisante pour dire qu’elle avait effectivement passée une bonne nuit.
iseult - Oh oui, j'ai très bien dormi. Mais je dois dire que... Elle s’interrompit, regardant avec amusement la curiosité qui dépassait les yeux du jeune homme, puis se décida à se glisser dans ses bras et de poser sa tête sur son épaule. Elle finit par le regarder, et termina enfin la phrase qu’elle avait commencée.
iseult - Le réveil était encore mieux. Sa réponse sembla satisfaire le jeune homme. Il lui sourit, puis attrapa une mèche de cheveux d’Iseult qui partait n’importe comment, et la remit derrière son oreille. Il laissa ses doigts frôler la joue de la jeune femme, dans une douce torture, glissant ainsi jusqu’à son menton. Elle sentit l’index et le pouce de Zayne donner une légère pression dessus, avant de l’attirer vers lui en lui volant un nouveau baiser. Un baiser plein de douceur et passionné, comme ceux qu’elle avait déjà échangés avec lui. Mais comme les précédents, elle avait encore l’impression que celui qu’elle échangeait à l’instant précis était le premier. Elle ne put s’empêcher de venir un peu plus contre lui, posant quelques secondes sa main sur la peau nue du jeune homme au niveau de son avant bras. Loin d’elle l’idée de l’éloigner, c’était juste que ce fût la première parcelle du corps de Keegan qu’elle avait attrapé et distingué. Il mit fin au baiser après quelques instants de pures délices. Elle ouvrit ses yeux, avant de le regarder en lui offrant un sourire. Nullement besoin de paroles pour qu’il puisse deviner l’état dans lequel elle se trouvait.
keegan - Le meilleur des réveils que j'ai eu jusqu'à présent. Cette réplique lui alla droit au cœur, ne faisant que renforcer l’état de béatitude dans lequel elle était depuis son réveil. Maintenant, elle ne doutait plus de la place qu’elle prenait dans l’âme du jeune homme. Il avait réussit à lui faire comprendre qu’elle était aussi importante pour lui qu’il ne l’était pour elle. Ce qui n’était pourtant pas gagné d’avance quand on savait ce qu’elle se disait à chaque signal qu’il lui lançait dans le passé. Une coïncidence, ce n’est pas pour elle, il aime la faire tourner en bourrique. C’était ce qu’elle pensait le plus souvent. Bien sûr qu’à présent elle sentait un petit sentiment de culpabilité lorsqu’elle se revoyait, se disant qu’elle aurait pu passer plus de temps avec Keegan si elle n’avait pas été aussi bornée pour se dévaloriser. Dévaloriser la place qui était la sienne dans le cœur du jeune homme. Maintenant qu’il le lui avait ouvert, elle comptait faire partie de sa vie le plus longtemps possible, et de manière positive.
Keegan se redressa alors, et attrapa la boite de biscottes pour en extraire une. Il la mordit, se fichant des quelques miettes qui chutèrent sur le sol et sur la table basse. Avalant cette bouchée férocement croquée, il se tourna vers elle.
keegan - Que veux tu ? Si tu veux je peux demander à ce qu'on te fasse le petit déjeuner de ton choix. iseult - Pas la peine. Tout ça me convient. Elle lui rendit un grand sourire, alors qu’elle attrapa une biscotte à son tour. Néanmoins, elle perçut dans son regard une certaine réflexion. Il était quelque peu pensif quand il se plongea dans ses yeux. Mais à cet instant, elle était peu désireuse de partir dans un débat sans queue ni tête, pour savoir qu’est-ce qui pouvait bien habiter son esprit. S’il avait envie de lui dire, il savait qu’il le pouvait. Il savait à présent qu’il pouvait avoir confiance en elle, quoi qu’il arrive. Elle mordit à son tour dans sa biscotte, avant de s’enfoncer confortablement dans le canapé, joignant ses genoux vers sa poitrine. Elle ne pouvait néanmoins se résoudre à quitter Keegan des yeux. C’est comme s’il était encore plus aimanté qu’auparavant. Elle lui sourit à nouveau, avant de lui attraper le bras et de l’attirer vers elle. Tout ceci avec un sourire innocent affiché sur ses lèvres. Puis, Iseult se faufila à nouveau dans ses bras, s’y sentant tellement bien qu’elle sentait qu’elle pourrait y rester aussi longtemps qu’il le désirait sans qu’elle en soit lassée en aucune façon.
|
| | | welcome to ... Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Un jeu délicieusement dangereux | Keegan | |
| |
| | | | Un jeu délicieusement dangereux | Keegan | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |